Review 721 : Noctambulist – The Barren Form

Noctambulist s’apprête à lâcher son deuxième album sur le monde.

Intitulé The Barren Form, il fait suite à un premier opus sorti en 2019 par S.M. (chant, Berated), A.T. (guitare, ex-Expurgate), M.N. (batterie, Cordyceps, ex-Skinned) et R.H. (basse). 

Après une intro oppressante et angoissante nommée Exordium, le groupe a cinq titres pour nous frapper avec un Black/Death solide et impénétrable, illustré par Brian D’Agosta et Nadim Zaidi. Depletion nous écrase avec sa rythmique massive pendant que les hurlements apportent une touche plus brute au titre, créant une sorte d’orage de violence, mêlant puissance et dissonance, puis le titre s’apaise sur la fin tout en restant sombre, pour nous lâcher sur Infinitesimal, un morceau très long mais hypnotique. Sans pour autant jouer des riffs très violents, le groupe réussit à construire un cocon de noirceur intense et étouffant sous un blast qui semble sans fin. L’outro occulte nous mène droit sur Engulfed, un morceau à nouveau très agressif, mais également très lourd, qui pioche dans des sonorités OId School du Death Metal pour appuyer l’oppression du Black Metal. On retrouve une intervention viscérale de Kelly Schilling (Dreadnought, ex-Stoic Dissention) avant que le groupe ne nous conduise à Contrivance, un morceau qui suit cette ligne directrice dissonante et malsaine, mais qui propose tout de même quelques leads entêtants. Dissolution, le dernier titre, nous lâche au milieu d’une tornade de violence pure, alimentée par des musiciens totalement déchaînés qui mélangent dissonance avec agressivité et oppression morbide, avant de nous laisser avec une douce mais sombre outro.

La noirceur de Noctambulist est prête à être déversée sur le monde. Avec The Barren Form, le groupe convoque un ouragan de violence et de dissonance qui nous submergera en un instant, mais qui monopolise notre esprit.

85/100

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