Review 740 : Inhuman Architects- Paradoxus

Inhuman Architects vient nous enlever.

Créé en 2020 au Portugal par Fábio Infante (chant) et Fábio Azevedo (guitare), le groupe recrute un premier line-up et entre en studio pour enregistrer son premier titre. Marcus Reis (batterie) et Susana Gamito (basse) marchent aux côtés du duo pour la sortie de Paradoxus, le premier album du groupe.

Le groupe a fait confiance à Titanforged Productions pour l’enregistrement, le mix, le mastering et la production de son album, qui est ancré dans un Deathcore aux influences Slam très lourd et moderne. In Adventu Deorum, la sombre et courte introduction, nous place immédiatement les éléments avant Behold The Creator, une composition groovy et motivante qui ne mettra pas longtemps à lancer la fosse. Moshparts, breaks, palm mute et bassdrops font partie intégrante de l’univers des portugais avant Defying the Gods, un titre qui pioche dans un Brutal Death massif pour agrémenter cet univers violent. On continue avec la malsaine Nephilim et ses influences entêtantes et vicieuses qui n’oublient jamais la violence pure sous la noirceur, puis avec Nibiru’s Wrath, un morceau qui propose des tonalités aériennes pour contraster avec la rythmique solide. Les sonorités modernes et écrasantes reviennent bien vite sur Interplanetary Suffering, le premier titre que le groupe avait dévoilé qui a été retravaillé pour l’occasion. Le morceau garde sa base Deathcore tout en se parant d’une lourdeur majestueuse, puis l’agressivité pure refait surface avec Astra Natus Est, un morceau assez Old School et efficace aux pointes techniques. The Great Deceiver pioche dans quelques tonalités Prog pour renforcer cette lourdeur assommante, alors que Night Intruders renoue avec la noirceur et la dissonance avant Vortex, le dernier morceau, qui regroupe dissonance, sonorités oppressantes, technicité et violence pure pour une composition écrasante et fédératrice.

Avec ce premier album, Inhuman Architects nous propose un son violent et travaillé. Paradoxus développe des riffs agressifs agrémentés d’influences lourdes, oppressantes, dissonantes et sombres pour se créer un son riche et intéressant sous le drapeau de la rage.

85/100

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