Review 956 : Djinn-Ghül – Mechalith

Djinn-Ghül continue son ascension avec un nouvel EP.

Depuis 2016, Grant Nachbur (instruments/chant, Auricular Insemination, Ritual Aesthetic, ex-Nephrectomy) et Junior Patiño (chant, Rotten Vomit, Vorarephilia) collaborent à distance pour nous déverser leur violence. Après deux albums, voici Mechalith, leur nouvel EP.

On commence avec Ore Fluid et son introduction glaciale et mystérieuse qui nous mène rapidement à une rythmique puissante surmontée de sonorités Industrial mécaniques. Les hurlements viscéraux créent un contraste avec la rage martiale et le groove écrasant, tout comme sur The Mechalith, la composition suivante. Le son est extrêmement accrocheur et piochera autant dans des éléments Old School que dans des tonalités modernes pour nous frapper sans relâche, et même si les breaks nous autorisent à respirer brièvement, la violence refait rapidement surface. Pleonexia explore une dissonance pesante pour compléter le son imposant sous une avalanche de blast, puis les riffs sous-accordés nous projettent jusqu’à Drosera, le dernier morceau. Une introduction cybernétique intrigante, puis les premières notes saturées apparaissent, en compagnie de quelques leads dissonants et des vociférations, créant ce chaos étouffant qui frappe sans relâche jusqu’à cette outro planante et spatiale.

Avec son efficacité glaciale, Djinn-Ghül nous emporte dans l’espace avant de nous écraser avec des riffs puissants. Mechalith a beau être très court, il représente parfaitement la force de frappe de la machine, qui frappe sans discontinuer jusqu’à ce que le son ne se perde dans le néant.

85/100

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