Review 1115 : Mors Principium Est – Liberate the Unborn Inhumanity

Mors Principium Est se tourne vers le passé avec Liberate the Unborn Inhumanity.

Créé en 1999 en Finlande, le groupe composé de Jarkko Kokko (guitare, Arc Spectra), Jori Haukio (guitare, ex-Depressed Mode), Ville Viljanen (chant), Teemu Heinola (basse, Arc Spectra, Depressed Mode) et Marko Tommila (batterie, Depressed Mode) revisite Valley of Sacrifice, son deuxième EP, ainsi qu’Inhumanity, The Unborn et Liberation = Termination, ses trois premiers albums.

Pendant près d’une heure, le groupe va nous offrir une plongée dans ses racines et surtout ses premières sorties, celles qui leur ont donné leurs bases en s’inspirant des plus grands pour développer leur propre patte. La Finlande a toujours été connue pour offrir une certaine froideur musicale, et les sonorités accrocheuses de Mors Principium Est y participent, proposant un aspect imposant qui reste vif, agressif et pourtant très accessible, que ce soit sur le chant hurlé ou les mélodies entraînantes et épiques. On sent avec cette compilation que le groupe a toujours su y faire avec ce style Old School tout en ajoutant des éléments majestueux, des riffs ravageurs et des patterns propices à la scène, mais également des orchestrations saisissantes pour ajouter une touche pesante au son du groupe. J’ai pour ma part remarqué Inhumanity qui propose une rythmique aussi agressive que motivante avec ses nombreuses harmoniques, mais également Eternity’s Child, un titre très lancinant qui nous place des leads endiablés. The Unborn dévoilera une agressivité brute, tout comme The Animal Within et ses leads mystérieux ou Fragile Flesh et ses influences plus modernes. On remarquera également que le groupé pioche dans le Black Metal pour les deux parties de Valley Of Sacrifice, surtout sur la deuxième partie qui referme la compilation avec cette ambiance pesante et ces claviers angoissants qui nous enveloppent.

Si vous connaissez Mors Principium Est, vous serez heureux de redécouvrir leurs premières compositions. Si vous ne les connaissez pas, vous allez découvrir sur Liberate the Unborn Inhumanity un son froid, tranchant et énergique qui ne peut que vous faire aimer le groupe.

90/100

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