Review 1364 : Dark Divinity – Unholy Rapture

Dark Divinity dévoile enfin son premier album.

Créé en 2017 en Nouvelle-Zélande, le groupe avait déjà sorti un EP en 2020. Suite à quelques remaniements de line-up, Ian Moir (batterie, Into Orbit), Paul Stewart (guitare/basse, Into Orbit) et Jiji Aligno (guitare, ex-Barang) recrutent Jesse Wheeler (chant) pour finaliser et annoncer la sortie d’Unholy Rapture en 2022.

L’album débute avec Exegesis, une première composition faite de rage brute qui dévoile immédiatement les racines Thrash énergiques ainsi que les bases de Death Mélodique saccadées, tout en laissant aux parties vocales ravageuses une place de choix. Le titre est extrêmement efficace, tout comme la lourde Subterfuge, une composition qui autorise les musiciens à placer des éléments légèrement plus techniques et aériens dans ces leads mélancoliques qui s’ancrent parfois sur un blast surpuissant. Blood On The Altar reste sur cette approche extrêmement agressive et massive couplée à des parties lead plus douces qui viennent contraster avec la noirceur du titre, puis The Seer propose des influences Heavy assez martiales dans la rythmique pour accompagner cette déferlante de fureur. Le groupe enflamme à nouveau ses riffs pour Forbidden, un morceau taillé pour la scène qui met autant en avant les sonorités tranchantes et les parties vocales massives, mais on remarquera également une petite accalmie avant un solo endiablé qui nous mène au final, puis Excarnation nous offre un court moment de répit avec cet interlude inquiétant. La rage prend à nouveau vie sur Left For Dead, un titre aux riffs effrénés et dissonants qui laissent parfaitement transparaître toute l’agressivité des musiciens ainsi que la puissance du vocaliste. Les parties lead viennent apporter une part de dissonance, puis Cadavers dévoile des tonalités plus imposantes et épiques. Ils alimentent également l’ambiance pesante de ce titre majestueux mais pourtant assez oppressant qui continue avec la longue Mist Of Old, une composition à l’introduction lancinante. Mais la quiétude ne dure pas et les riffs vont s’enflammer à nouveau, puis accueillir des éléments chaotiques sur le final, qui laissera place à The Nothing, le dernier morceau de l’album, qui revient sur des riffs saccadés très efficaces pour remuer le crâne tout en profitant de cette agressivité évidente. Mention particulière à ce final oppressant et sombre.

Le changement a parfois du bon, et Dark Divinity en a fait sa force. Le premier EP avait été une excellente surprise, et bien qu’il change légèrement de direction, Unholy Rapture continue sur cette lancée qui mélange agressivité et maîtrise. J’ai hâte de voir jusqu’où le groupe peut pousser son concept.

85/100

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