Review 1375 : In Element – Victory or Defeat

Il est temps de parler d’In Element.

Depuis 2003, le groupe qui sévit actuellement en tant que trio masqué joue un mélange moderne de ce qu’ils décrivent comme du “Death Metal Mélodique moderne couplé à des influences énergiques et accrocheuses”. En 2022, le groupe signe chez M&O Music et annonce la sortie de Victory or Defeat, son cinquième album.

L’album débute par la motivante I Will Break Your Neck qui dévoile rapidement des choeurs modifiés pour accompagner les cris de rage aux racines Hardcore marquées. L’énergie brute est régulièrement brisée par ces parties modernes et lisses, créant un contraste assez extrême que l’on retrouvera également sur Scorpion’s Paradox, une composition très lourde et agressive, qui se calme énormément lorsque les éléments modernes arrivent. Le break sera également agrémenté de ces ajouts perturbants tout comme Until Our Last Breath qui sonne presque comme une ballade, oubliant même les hurlements au profit d’un chant clair parfois caché sous le vocodeur. Is Noise prend la suite avec des sonorités plus énergiques mais uniquement composées de claviers, de racines Electro et de parties vocales qui… chantent In The Air Tonight (Phil Collins) ? In The Air 2nite nous confirme que le groupe a décidé d’imposer sa touche à ce titre mythique, et tout ce que je peux dire, c’est que leur identité chaotique y est très présente, occultant le titre d’origine avec une certaine maîtrise. Le sursaut d’énergie final tentera en vain de raviver la flamme, avant de laisser Fear Is The Virus renouer enfin avec les racines brutes et accrocheuses que le groupe sait déployer, créant une rythmique efficace avant de laisser ces samples vocaux étranges annoncer la partie finale, qui nous mène à Your Own Heart, la dernière composition, qui se pare également d’airs mélancoliques et doux qui seront finalement recouverts de ces sonorités modernes ambiantes.

Vous allez me trouver injuste car je ne suis pas réceptif, mais c’est faux. J’ai vraiment aimé les éléments bruts des compositions d’In Element. Mais Victory or Defeat compte beaucoup trop sur ses parties modernes pour être considéré comme du Metal selon moi.

30/100

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