Review 1382 : Autophagy – Bacteriophage

Autophagy revient avec son premier album.

Créé en 2018 aux Etats-Unis, le groupe composé d’Andy (chant, Vastation), Justin (guitare, Dispossessed), Kevin (guitare, Vastation), Cole (batterie, ex-Heavy Voodoo) et Adam (basse, Bedlamite, Burials, ex-Weregoat) sort un premier EP la même année, puis signe avec Pulverised Records pour la sortie de Bacteriophage, en 2022.

L’album débute sur Infernal Miasma, une introduction inquiétante qui nous mène à ce sample vocal mystérieux, puis à Abhorrent Abomination, une composition aussi massive que grasse. Le mix Old School donne au Death Metal poisseux du groupe une touche étouffante, laissant les riffs énergiques nous matraquer que ce soit lors des parties effrénées ou celles plus lentes, tout comme sur Sacrificial Spawn, où les hurlements deviennent plus intenses tout en restant dans l’agressivité pure. Les leads se montrent légèrement plus mélodieux, laissant la base rythmique grasse et saccadée proposer ces tonalités accrocheuses avant que Beneath The Moss, Between The Roots ne revienne sur une lenteur morbide, rapidement écrasée par des riffs plus énergiques. Le son entraînant nous écrase sans mal tout en nous menant à Bacteriophage, le titre éponyme, qui conserve cette rage brute pour nous offrir une nouvelle dose d’agressivité doublée de petites accélérations intéressantes, laissant le son freiner vers le milieu du titre, puis c’est Eviscerated Remains qui vient faire revivre cette ambiance inquiétante avec des riffs lancinants. Les leads enflammés s’intègrent parfaitement dans la rythmique massive de ce long titre qui prendra fin pour laisser Return To Charnal Hall placer des influences Crust énergiques parfaites pour le son Old School dans le Death Metal épais. L’album continue avec Becoming et ses harmoniques inquiétantes qui s’allient parfaitement à la lenteur des riffs qui explosent régulièrement, puis il prend fin avec Dawn Of The Endless Plague, un titre assez régulier et énergique que le groupe devrait selon moi intégrer sans plus tarder à ses setlists.

Autophagy maîtrise les arcanes du Death Metal Old School, et le groupe nous le prouve avec Bacteriophage, un premier album épais et bien construit qui fera le bonheur des amateurs de la première heure.

75/100

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