Review 1391 : De Profundis – The Corruption of Virtue

Prêts pour un nouvel album de De Profundis ?

Créé en 2005 en Angleterre, le groupe composé de Craig Land (chant, Malignant Saviour), Shoi Sen (guitare, Monument of Misanthropy), Paul Nazarkardeh (guitare, Monument of Misanthropy, ex-Phyrexia), Tom Atherton (batterie, ex-Phyrexia) et Steve Woodcock (basse, Linear Sphere, ex-The HAARP Machine) annonce la sortie de The Corruption of Virtue, leur sixième album, chez Transcending Obscurity Records.

L’album débute avec Ritual Cannibalism, une composition au son brut mais qui dévoile peu à peu des éléments techniques ainsi qu’une basse qui ressort énormément dans le mix. Côté chant, on reste dans des patterns très directs et efficaces pour accompagner une rythmique accrocheuse tout comme sur Sectarian Warfare qui propose également des passages massifs et des mélodies entêtantes et épiques. Relentless March prend la suite avec une introduction lancinante qui se renforce peu à peu pour devenir beaucoup plus puissante sans oublier cet aspect entraînant. On retrouve des mélodies envoûtantes comme des riffs saccadés sur ce morceau qui laissera la place à Weaponised Rape, un titre effréné mais qui dévoile également une certaine dissonance. Les leads torturés de la guitare sont suivis par cette basse folle et énergique avant de repartir dans la rage pure, puis sur Embrace Dystopia et ses harmoniques entêtantes. Le groupe dévoile à nouveau ses influences Prog sur ce titre saccadé et groovy qui reste tout de même assez Old School, puis l’agressivité brute refait surface avec Desecrating Innocence et ses riffs écrasants. Le titre laisse également les mélodies hypnotiques hanter la rythmique tout en revenant sur ce blast massif pour la partie finale, qui nous mène à Religious Cancer et ses sonorités entêtantes, créant un contraste avec la base brute et agressive qui frappe en permanence. L’album continue avec Scapegoat et ses tonalités sombres mais planantes qui laissent une certaine liberté aux parties vocales, notamment avec l’addition des choeurs hurlés, puis les influences Prog reprennent le dessus avant que The Sword Verses ne vienne clore l’album avec des tonalités martiales, qui collent parfaitement à l’agressivité du Death Metal ainsi qu’à la folie créatrice des musiciens.

Réduire De Profundis à du Death Metal serait pure folie. Bien évidemment, le son du groupe est agressif et lourd, mais The Corruption of Virtue nous dévoile des mélodies et des patterns aussi techniques qu’inspirés, en faisant un album riche.

85/100

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