Review 1435 : Internal External Organs – The Brutality of Tomorrow

Soyez sur vos gardes, Internal External Organs est de retour.

Après un premier album en 2020, suivi d’un EP en 2021, le musicien américain Vince Otero (tous instruments/chant) annonce la sortie de The Brutality of Tomorrow, son second album, chez Vicious Instinct Records.

L’album débute en compagnie de Zachariah Jackson (Covidectomy, Decline of Order, ex-Angel Splitter) sur Propagating the Execution, un titre lourd et efficace qui enchaîne immédiatement moshparts, riffs saccadés et hurlements massifs tout en plaçant quelques samples plus modernes avant que Cybernetic Rebirth ne prenne la suite avec un mélange assez similaire. Le musicien fait preuve d’une certaine diversité vocale, proposant des influences Deathcore et Grindcore sur cette base Slam ravageuse, mais également des patterns Hardcore avant que Visceral Desolation ne nous offre un très court répit, suivi par des riffs assassins. Cris caverneux et harmoniques cinglantes donnent un relief intéressant à la rythmique accrocheuse, puis Callous Psyche pioche dans des tonalités Old School pour alimenter une violence ininterrompue. Clayton Meade (Condemned, Implements of Hell, ex-Pathology) rejoint le multi-instrumentiste pour donner à Oil Embalmment une dose de puissance aux racines Slam saccadées, puis on retrouve un court moment de calme avant que Soaked in Obliteration ne vienne nous écraser avec des riffs efficaces sous un rouleau de double pédale et quelques samples cybernétiques. Côté vocal, l’homme est déchaîné et surtout extrêmement puissant tout comme sur Proximity of Bone et ses influences Industrial dues aux samples et au côté froid des riffs. On retrouvera même une introduction Trap sur Entombed In Concrete, avant que le musicien n’accueille Larry Wang (Gorepot, Fatuous Rump, Coprocephalic, Facelift Deformation…) pour des riffs remuants et énergiques, puis c’est seul qu’il nous écrasera avec Articulated Sycophant, une composition qui revient aux racines du Slam Death avec un mix moderne. L’album prend fin avec Flesh of the Ghost, une composition à l’introduction guerrière qui nous incitera facilement à nous briser la nuque sous une vague de blast.

Si vous cherchez des riffs efficaces et accrocheurs, vous pouvez vous tourner sans crainte vers Internal External Organs ! Sans réinventer le style, The Brutality of Tomorrow pioche dans le Brutal Death, le Slam et le Deathcore pour créer un son puissant et ininterrompu.

85/100

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