OmegaThrone est de retour.
Après un premier album en 2020, le groupe anglais mené par Marcin Lachovsky (guitare, ex-Sclavinia, ex-Innovation Threat) et Piotr Furieux (batterie, Atanamir, ex-Innovation Threat) recrute Charlotte Rogers (basse) et J.J. Moffat (chant, ex-Aftermath) pour travailler sur There’s No Hatred as Great as Dictator’s Love-Prelude to Empire, son nouvel EP.
Après un sample introductif effacé de ce qui semble être plusieurs discours historiques, Cancellation vient frapper avec des riffs énergiques et groovy soutenus par une voix brute et des sonorités accrocheuses. Le mélange efficace laisse également quelques accélérations ajouter une dose de violence supplémentaire aux influences Death Metal, puis le solo apportera une couche de mélodicité au morceau avant que Drowning In Darkness ne vienne alimenter la déferlante de puissance avec des riffs complexes. La rapidité du morceau le rend extrêmement agressif, mais le groupe n’oublie pas non plus la lourdeur ni le côté inquiétant avec les quelques parties vocales étouffées. Les leads mélodieux ne sont pas non plus très loin, faisant quelques petites apparitions avant de laisser la courte mais explosive Fear And Elegance refermer l’EP dans un mélange de rapidité et d’efficacité brute qui se traduit par un blast quasi-incessant et des riffs énergiques.
Avec ce court nouvel EP, OmegaThrone nous prouve que le groupe est toujours présent dans la scène, et qu’il compte bien se faire entendre. There’s No Hatred as Great as Dictator’s Love-Prelude to Empire propose des riffs efficaces entre Black/Death et Thrash/Groove qui s’écoutent facilement.
70/100