Review 1544 : Obituary – Dying of Everything

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Obituary approche des 40 ans.

Connu d’abord sous le nom d’Executioner, puis Xecutioner, le groupe a également subi une pause de 1997 à 2003, mais le Death Metal ne meurt jamais, et John Tardy (chant, Tardy Brothers), Donald Tardy (batterie, Tardy Brothers, ex-Meathook Seed, ex-Andrew W.K.), Trevor Peres (guitare, ex-Catastrophic, ex-Meathook Seed), Terry Butler (basse, Inhuman Condition, Left to Die, ex-Death, ex-Massacre, ex-Six Feet Under) et Kenny Andrews (guitare, ex-Andrew W.K.) annoncent la sortie de Dying of Everything, leur onzième album.

Barely Alive est le premier titre à nous rouler littéralement dessus avec des riffs rapides et incroyablement efficaces couplés au chant unique de John. Le groupe ne laisse aucun doute sur sa motivation et sa rage au niveau des rythmiques groovy, ni sur sa maîtrise concernant des parties leads perçantes, et The Wrong Time nous l’avait également démontré lorsque le titre est sorti, laissant ses riffs accrocheurs nous rassurer sur la qualité de l’album, qui a mis fin à une attente de six ans. En live, le morceau sera source de nombreux mouvements de foule, tout comme Without a Conscience qui place des parties vocales caverneuses sur une rythmique assommante et grasse. Le groupe pioche allègrement dans ses racines Death Metal pour nous livrer un mélange Old School au mix assez actuel qui rend hommage à chaque instrument avant que War ne prenne la tête de l’assaut avec une introduction évidente, mais qui prépare au chaos à venir avec des riffs acérés doublés de leads entêtants. Dying of Everything prend la suite avec des riffs saccadés et une basse hurlante qui accueillent un chant énergique et directif tout comme des parties plus calmes mais inquiétantes, puis My Will to Live nous propulse à nouveau dans une rythmique efficace et monstrueusement accrocheuse. Les amateurs de la première heure seront ravis, tout comme avec By the Dawn qui instaure une ambiance pesante et dissonante avant de lâcher la puissance brute du groupe avec quelques influences Thrash bien placées qui n’hésiteront pas à semer le chaos partout où le groupe passera. Weaponize the Hate renoue avec cette énergie brute combinée aux patterns groovy des riffs tout en laissant le chant nous inciter à nous briser la nuque, puis les pointes d’énergie explosives ressortent avec Torn Apart, le morceau suivant. Le groupe conserve sa touche grasse tout en laissant aux leads une certaine liberté avant que Be Warned ne vienne refermer l’album avec des riffs lents et sombres qui empruntent au Death/Doom poisseux, complétés par des parties vocales imposantes.

Il y a plus de trente ans, Obituary s’est approprié le Death Metal en lui donnant une touche sanglante et pesante mais toujours accrocheuse. En 2023, Obituary fait exactement la même chose, et le groupe nous offre avec Dying of Everything des riffs déjà cultes qui vont nous briser les os.

95/100

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