Review 1595 : Sarcoptes – Prayers to Oblivion

Sarcoptes annonce son retour avec un second album.

Créé aux Etats-Unis en 2008, le groupe composé de Sean Zimmerman (guitare/basse/claviers) et Garrett Garvey (batterie/chant), aidés par Bobby Koelble (guitare, Leviathan Project, ex-Death), continue son aventure avec Transcending Obscurity Records pour la sortie de Prayers to Oblivion.

L’album débute avec The Trenches, un long morceau qui laisse quelques lointains bruits de guerre introduire un Black/Thrash tranchant aux influences parfois majestueuses. Les cris perçants se mêlent à la perfection à la rage et aux orchestrations tout en laissant les parties instrumentales semer le chaos grâce à des riffs effrénés, incisifs et entêtants mais le son finira par ralentir avant la charge finale qui nous mène à Spanish Flu, une composition plus courte et également plus directe qui reste dans les racines du style. Le groupe conserve également quelques orchestrations pour créer un contraste avec son agressivité brute, mais aussi quelques choeurs inquiétants, alors que Dead Silence dévoile peu à peu toute sa noirceur grâce à un son solide et massif. A nouveau, les parties de claviers créent un contraste avec l’instrumentale ravageuse qui sévit, que ce soit dans la vitesse ou les parties plus lentes, puis le son s’éteint progressivement avant que Tet ne vienne apporter sa rage avec un court morceau agressif à souhaits. Le titre semble ne jamais freiner, y compris sur ce break survolté aux influences Thrash Old School, et même si on notera quelques moments très légèrement plus accessibles, le morceau nous précipite sur Massacre at My Lai, le dernier titre, qui reste dans cette approche plus froide. A nouveau, le groupe nous dévoilera sa rage vindicative via des riffs rapides, mais également des parties plus mélodieuses, notamment grâce à ses orchestrations mystiques, tout en liant toutes les parties avec une maîtrise impie jusqu’à ce final lancinant.

Entre violence et tonalités majestueuses, Sarcoptes anime sa rage sombre grâce à des riffs empruntés au Black/Thrash sauvage, mais également avec des orchestrations inattendues, faisant de Prayers to Oblivion un album riche et intéressant.

80/100

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