Review 1611 : Unfelled – Pall of Endless Perdition

Unfelled annonce son premier album.

Après la sortie d’une démo en 2017, le musicien australien D. (guitare/basse, Forest Mysticism, Woods of Desolation) recrute Vlad (batterie, Drudkh, Precambrian, ex-Old Silver Key) et Mitch (chant, Austere, Temple Nightside, ex-Funeral Mourning) pour créer Pall of Endless Perdition, qui sort chez Season of Mist.

An Epoch in Bloodshed vient placer les bases d’un univers sombre et orienté vers des sonorités Black/Pagan aériennes mais également très Old School, notamment au niveau du mix de batterie qui rencontre les riffs lancinants et dissonants couplés aux hurlements rauques. Les sonorités épiques et entêtantes nous envoûtent facilement avant que The Opposer ne vienne raviver l’agression pure, créant un son martial qui s’allie parfaitement avec l’oppression et les mélodies cinglantes dans ce brouillard sonore. Wreathed Wings vient nous étouffer à son tour avec des riffs vifs qui se transforment en saccades lancinantes avant d’accélérer à nouveau pour finalement dévoiler un son planant qui contraste avec les parties vocales, laissant Veil of Perdition poursuivre dans cette approche effrénée et brumeuse. La saturation laissera tout de même quelques mélodies abrasives nous frapper pendant que les hurlements alimentent les tonalités pesantes et froides, qui séviront également sur Transcendent Legacy, en compagnie de leads majestueux qui apportent un relief intéressant à ce paysage sombre et inquiétant. Evanescent fera renaître la douceur via des riffs très calmes et planants, laissant les tonalités claires s’exprimer dans la mélancolie avant que la fureur ne reprenne sa place sur A Diadem Embattled, la dernière et plus longue composition de l’album, qui laisse des riffs majestueux et une rythmique rapide s’allier pour laisser notre esprit voyager dans cette noirceur saisissante peuplée par des hurlements mystérieux et agressifs avant un court interlude, puis un final toujours plus intense.

Préparez-vous pour une aventure entre noirceur et sonorités épiques avec Unfelled. Ancré dans des tonalités Old School qui mettent en exergue chant, mélodies et rythmique saisissante, la seule critique que je peux faire à Pall of Endless Perdition est sa durée : on en veut immédiatement plus.

90/100

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