Review 1699 : Unearth – The Wretched; The Ruinous

Unearth est prêt à se battre.

Créé en 1998 aux Etats-Unis, le groupe mené par Buz McGrath (guitare) et Trevor Phipps (chant) se fait progressivement un nom dans la scène Metalcore. Aujourd’hui accompagné par Mike Justian (batterie, Madball, ex-The Red Chord, ex-Trap Them), Chris O’Toole (basse, Turbid North, ex-Savage Messiah) ainsi que Peter Layman (guitare, Flood Peak) en live, le groupe annonce la sortie de The Wretched; The Ruinous, son huitième album, chez Century Media Records.

L’album débute avec The Wretched; The Ruinous, un titre immédiatement accrocheur qui place des riffs saccadés agressifs accompagnés de hurlements motivants. Le titre sait également dévoiler des mélodies plus planantes sur son refrain avant de renouer avec la rage, puis c’est un final très majestueux qui nous mène à Cremation of the Living et son blast assassin, renforcé par une rythmique rapide. Les harmoniques aux inspirations Thrash s’intègrent parfaitement à ces vagues d’agressivité avant un break final qui laisse Eradicator prendre la suite avec une intro taillée pour la scène. Extrêmement énergique, ce titre a de bonnes chances d’assurer au groupe circle pits et autres wall of death sans renier les éléments les plus mélodieux qui créent un contraste avec la lourdeur, tout comme sur la mélancolique Mother Betrayal, qui place des sonorités dissonantes et aériennes entre deux riffs puissants. Le groupe continue avec Invictus qui propose des leads beaucoup plus techniques et virulents, tout en conservant les breaks et moshparts accrocheurs, puis Call of Existence dévoilera des sonorités plus douces et lumineuses tout en promettant également de beaux mouvements de foule. Les leads perçants donnent du relief à une rythmique assez simple mais très efficace, et ils continueront de développer leurs sonorités épiques sur Dawn of the Militant, un morceau énergique et motivant qui s’axe sur des racines Hardcore marquées complétées par une batterie massive. Le final écrasant sera une nouvelle occasion de se briser la nuque avant de profiter d’une minute de pause avec Aniara, un doux interlude mélodieux qui nous lâche brusquement sur Into the Abyss. A nouveau, les patterns saccadés emplis de leads entêtants font leur oeuvre et nous donnent immédiatement envie de remuer, suivis par un final très contrasté entre chant clair brumeux et hurlements viscéraux, puis par Broken Arrow, un titre légèrement plus sombre. On retrouve toujours les riffs agressifs et les influences Old School brutes d’un Hardcore vindicatif, puis Theaters of War viendra clore l’album avec une déferlante de moshparts lourds et saccadées, complétées par quelques harmoniques plus mélodieuses.

Avec Unearth, il est impossible de ne pas remuer le crâne. The Wretched; The Ruinous reste dans la continuité de leur Metalcore aux racines Old School et saccadées qui propose riff après riff une énergie contagieuse et évidente.

90/100

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