Review 1769 : Bell Witch – Future’s Shadow Part 1: The Clandestine Gate

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Bell Witch s’éveille à nouveau.

Créé en 2010 aux Etats-Unis, le groupe fondé par Dylan Desmond (basse/chant, ex-Lethe) et Adrian Guerra (batterie/chant, ex-Lethe), remplacé avant son décès par Jesse Shreibman (batterie/orgue/chant, Autophagy, Black Hole of Calcutta), annonce trois ans après sa collaboration avec Erik Moggridge (Aerial Ruin) la sortie de Future’s Shadow Part 1: The Clandestine Gate, son quatrième album.

Avec The Clandestine Gate, son unique titre d’une durée d’une heure vingt-trois minutes et quinze secondes, exactement comme son prédécesseur, le groupe nous propose tout d’abord une approche assez majestueuse et solennelle avec l’orgue, rejoint par une mélodie onirique et entêtante. Quelques cymbales discrètes s’ajoutent au mélange planant avant que les sonorités saturées n’entrent progressivement, accompagnée par des choeurs sombres et quelques frappes lentes, qui marquent le chemin jusqu’à ce silence pesant. Des mélodies inquiétantes viendront hanter le vide, suivies par quelques murmures qui invoqueront à nouveau le son pesant et majestueux, ainsi que les hurlements massifs qui renforceront l’oppression brumeuse. Le groupe conserve en permanence une part mélodieuse, qui lie habilement les riffs lancinants peuplés des interventions vocales qui assombriront l’atmosphère, avant de laisser la quiétude nous accompagner sur les derniers instants du morceau. 

Bell Witch nous offre un nouveau tableau de lenteur brumeuse, d’oppression silencieuse et de mélodies lancinantes d’une richesse folle. Future’s Shadow Part 1: The Clandestine Gate vous emportera de la première à la dernière note.

85/100

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