Review 1817 : Signs of the Swarm – Amongst The Low & Empty

Le nouvel album de Signs of the Swarm approche !

Créé par Bobby Crow (batterie) en 2014 aux Etats-Unis, le groupe qui compte également sur David Simonich (chant), Michael Cassese (basse) et Carl Schulz (guitare) signe chez Century Media Records et annonce en 2023 la sortie de Amongst the Low & Empty, son cinquième album.

Amongst The Low & Empty, le premier titre, démarre immédiatement avec une moshpart dévastatrice, ancrant le groupe dans la violence la plus brute, complétée par les hurlements démoniaques. Quelques claviers plus modernes viennent légèrement tempérer les vagues de rage, alors que Tower of Torsos leur donnera à nouveau le champ libre pour déverser leurs riffs saccadés écrasants, faisant du titre un break quasi-continu. Un très court moment de répit arrive avant le final dévastateur, qui nous laissera avec l’inquiétante Pray For Death et ses sonorités sombres qui restent tout de même extrêmement agressives et lourdes. Les musiciens laissent des influences Mathcore folles rejoindre leur Deathcore massif avant que Borrowed Time ne prenne le relai, offrant son groove énergique sous des harmoniques dissonantes et planantes. Fire _ Stone viendra répandre sa noirceur pesante en accueillant les hurlements qui s’approchent progressivement avant de faire exploser la rythmique tout en se déchaînant de manière monstrueuse, puis le groupe nous propose quelques tonalités plus douces pour débuter Shackles Like Talons, avant de lentement faire renaître leur sauvagerie pour la laisser s’enflammer à nouveau. On retrouvera tout de même quelques leads plus doux et entêtants, tout comme sur Dreamkiller qui dévoile quelques influences Djent groovy et accrocheuses, rejointes sur la fin par des tonalités aériennes. The Witch Beckons revient à la brutalité viscérale avec une approche plus traditionnelle de sa violence, tout en plaçant quelques parties plus techniques et en accueillant Matthew K. Heafy (Trivium, Ibaraki) au chant, puis le groupe nous assomme littéralement avec Echelon et son approche moderne, qui n’hésite pas à inclure quelques influences Noise perturbantes. Les riffs restent extrêmement efficaces, tout comme sur Faces Without Names qui va jouer sur quelques parties lead et une basse relativement énergique pour rythmer sa rage infusée d’influences Hardcore. Le final Electro nous mène à Malady, la dernière composition, qui va mettre fin à ce chapitre en injectant des racines Beatdown dévastatrices, renforçant leur base déjà déchaînée qui se laisse mourir sous la saturation.

Bien que toujours ancré dans le Deathcore, Signs of the Swarm a évolué, et propose avec Amongst The Low Empty un son moderne aux influences diversifiées pour appuyer sa violence. Si vous n’êtes pas fermés à l’expérimentation, vous allez l’adorer !

90/100

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