Review 1923 : Sylvatica – Cadaver Synod

Sylvatica confirme son retour avec un troisième album.

Deux années seulement après leur précédent opus, Jardén Schlesinger (guitare/chant, Mother of All, ex-Satanic Assault Division), Thomas Haxen (basse, Destabilizer, Horned Almighty, ex-Satanic Assault Division), Jacques Harm Brandt Hauge (batterie, Horned Almighty, Temple of Scorn, ex-Glorior Belli) et Christian Christiansen (guitare, Trold, ex-Satanic Assault Division) annoncent la sortie de Cadaver Synod, qui sort chez Target Records et Mighty Music.

L’album débute avec Strife, qui présente largement les influences Folk avant d’y joindre les bases d’un Death Metal Old School. Les mélodies entraînantes des claviers créent un contraste avec le son brut et les hurlements rocailleux, mais le son lancinant des leads va les unir avant de laisser Papa Poltergeist dévoiler des sonorités plus inquiétantes. Les riffs sont également plus agressifs, mais ils sont rapidement apaisés par l’atmosphère obscure et entêtante ainsi que par des mélodies entraînantes, qui nous conduisent à Titivillus et à son introduction en son claire, enflammée par la saturation et les orchestrations entêtantes. Des choeurs apparaissent soudainement, rendant le titre assez occulte alors que Pope Innocent VIII place immédiatement des harmoniques épiques dans sa rythmique lente mais accrocheuse, faisant du morceau l’un des plus accessibles, mais également celui qui aura le plus de chances de fédérer une fosse de néophytes. Song of the Leper fera à nouveau ralentir le groupe en laissant des tonalités lourdes et lancinantes apparaître grâce aux claviers cérémoniaux, mais l’agressivité refera surface avec Scapegoat, dont les claviers redeviennent glauques. La rythmique accélère légèrement pour recréer cette ambiance majestueuse saccadée avant de nous mener à In the Eyes of God où les riffs vifs s’élancent à toute allure, ne ralentissant que pour offrir des accents hiératiques à certains passages avant de foncer à nouveau sur nous. L’album s’achève avec la version acoustique de Song of the Leper, qui prend une toute autre dimension tout en respectant cette lancinance mélodieuse.

Le contraste entre Death Metal brut, influences Folk Symphoniques et mélodies entêtantes fait de Sylvatica un groupe unique, qui maîtrise chaque partie pour rendre Cadaver Synod cohérent et intrigant de bout en bout.

80/100

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