Review 1967 : Céleste – Epilogue(s)

Céleste est prêt à se venger avec son nouvel EP.

Début 2022, Johan Girardeau (chant/basse), Guillaume Rieth (guitare), Antoine Royer (batterie) et Sébastien Ducotte (guitare) nous avaient offert leur sixième album, grâce à Nuclear Blast. Fin 2023, c’est avec Epilogue(s) que le groupe s’illustre à nouveau.

Le groupe débute son EP dans une noirceur inquiétante avec Il se vide lentement, qui va rapidement exploser pour se transformer en une rythmique pesante d’où les hurlements s’échappent pour nous lacérer. Dissonance et oppression se mêlent naturellement tout en avançant grâce à des leads cinglants jusqu’à Plisse les yeux jusqu’au sang, une deuxième composition véhémente où la mélancolie revêt une robe faite de riffs déchirés et lancinants qui nous hypnotise en un rien de temps jusqu’à la dernière note. With idle hands, le troisième et dernier morceau, est relativement spécial pour le groupe : il est non seulement leur premier titre en anglais, mais il contient également la voix de Tim, chanteur du groupe américain Grivo, qui apportera une touche plus aérienne au son brut en l’adoucissant, le rendant tout aussi appréciable mais… différent.

En un peu moins d’un quart d’heure, Céleste réussit à nouveau à nous fasciner. En plus d’ajouter deux compositions brutes et écrasantes à leur répertoire, Epilogue(s) nous offre également une ouverture vers un style plus apaisant grâce au guest.

95/100

English version?

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.