Review 2098 : Firewind – Stand United

Firewind couvre vos arrières avec son nouvel album.

Créé en 1998 par le guitariste Gus G. (ex-Dream Evil, ex-Mystic Prophecy, ex-Nightrage, ex-Ozzy Osbourne), le groupe complété par Petros Christo (basse), Jo Nunez (batterie, Dragonland, Lords of Black, ex-Kamelot, ex-Nightrage) et Herbie Langhans (chant, The Lightbringer of Sweden, Radiant, ex-Sinbreed) sort Stand United, son dixième album, chez AFM Records.

L’album débute par Salvation Day, une composition à l’approche relativement moderne d’un Heavy Metal solide et accrocheur, où les leads de Gus G volent librement entre les parties vocales motivantes. Les musiciens se déchaînent une dernière fois après un solo épique, puis c’est avec Stand United, le titre éponyme, qu’ils reviennent à pleine vitesse tout en plaçant des parties plus perçantes, créant un contraste avec le refrain fédérateur et les mélodies entêtantes que l’on retrouvera également sur Destiny is Calling, où les claviers prennent un rôle plus important. Si certains passages sont bruts et solides, d’autres sont résolument plus dansants, notamment lors des choeurs finaux qui nous emportent sur The Power Lies Within, une composition un peu plus lourde qui dévoile des racines Old School groovy et efficaces, parfois teintées d’une pointe de dissonance apaisante. La modernité refait surface avec les claviers de Come Undone, qui va également jouer avec des riffs entraînants et un chant puissant pour nous faire remuer le crâne avant de s’adoucir une fois de plus sur Fallen Angel, le titre suivant. Les racines mélodieuses du Power Metal couplées à la base saccadée sont parfaitement exploitées, tout comme les envolées vocales que l’on retrouve sur Chains, qui se rapproche de la Power Ballad par sa douceur et ses harmoniques mélancoliques. Land of Chaos revient à un son plus agressif pendant que le vocaliste nous emporte sans mal grâce à sa performance, allant même jusqu’à frôler la saturation sur le break avant de revenir à un son plus accessible et entêtant sur Talking In Your Sleep, qui rappellera sans mal les tonalités du Hard Rock des années 80. Les accents festifs laisseront place à Days Of Grace, dernière Power Ballad où basse et batterie tiennent une rythmique rassurante pour laisser la guitare placer ses leads mélancoliques avant de s’énergiser sur les refrains.

La carrière de Firewind est longue, mais elle ne faiblit pas. Stand United explore à nouveau les racines Heavy, Power et Hard Rock de la formation, offrant une place de choix aux leads ainsi qu’aux parties vocales motivantes. Le groupe sait exactement ce qu’il fait, et il le fait bien.

75/100

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