Nouvelle tempête en préparation chez Sable Hills.
Depuis sa création au Japon, le groupe se fait progressivement connaître au sein de la scène Metalcore. En 2024, Takuya Mishima (chant), Wataru Yuasa (guitare/chant), Rict Mishima (guitare), Takuya Ueda (basse) et Keita Kondo (batterie) annoncent la sortie de leur troisième album Odyssey via Arising Empire.
Les musiciens nous préparent avec la mélodie épique de The Eve à la déferlante éponyme faite d’une batterie surpuissante et d’une rythmique tranchante sur lesquels les parties vocales furieuses prennent vie en compagnie de quelques leads plus doux. Le chant clair apparaît également sur le refrain, créant un duo accrocheur avant la moshpart finale qui nous mène à Misfortune, une composition assez courte mais vive et efficace qui sera sans aucun doute le point d’origine du chaos total dans la fosse. Le blast motivant et les riffs saccadés offrent des tonalités Old School avant d’accueillir Kenta Koie (Crossfaith) pour donner à la martiale Battle Cry une touche remuante et parfois même assez dissonante mais toujours dévastatrice. On note un son de basse relativement lourd dans l’agressivité ambiante, en particulier sur le final avec leur invité, puis le groupe repart à toute allure sur A New Chapter qui reste dans cette approche furieuse en laissant parfois place à des breaks groovy. Les mélodies entêtantes refont surface sur la bien nommée Anthem qui ne manquera pas de fédérer l’assemblée grâce à son alternance vocale entraînante. Les touches de complexité surgissent avec Carry the Torch où la base rythmique explosive participe à créer cette ambiance énergique où on se voit bien sauter en rythme avec les guitares, puis c’est en compagnie de Trevor Phipps (Unearth) que le groupe frappe sur No Turning Back, morceau où leur invité mènera l’assaut final sur le break vindicatif. On repart dans la rage avec Bad King et ses transitions explosives qui auront sans mal raison des plus réfractaires au headbang, puis les musiciens nous offrent une pause douceur nommée Forever. On se laisse doucement porter entre influences de leurs sonorités traditionnelles et éléments Electro modernes jusqu’à Tokyo, dernier morceau de l’album, qui signe le retour de l’alternance entre gros riffs et refrains accrocheurs, mais également d’un court moment de flottement pour appuyer la reprise de la violence.
Le nom de Sable Hills commence à s’exporter hors de leur Japon natal, et c’est un phénomène amplement mérité ! Suivant les traces de leurs ainés, les musiciens signent avec Odyssey un album solide et motivant qui, bien qu’un peu court, fera sans aucun doute ses preuves en live !
90/100