Review 2331 : Carnivore Diprosopus – Rise of the Insurrection

Carnivore Diprosopus rugit à nouveau.

Plus de dix ans après son dernier album, le groupe colombien relocalisé en Espagne et mené par Mr. Oscarnivore T-666 (chant, Imperial Execration), Pablo Gonzalez (basse), Jose “Nacho” Rondon (guitare, Landsemk), Andres “Obispo” Zuleta (guitare) et Wilson “Brigadier” Henao (batterie, Internal Suffering, Masacre) met fin au silence et dévoile Rise of the Insurrection, qui sort chez Comatose Music.

Avec son introduction nommée Insurrection Ordinance, le groupe nous rassure : il œuvre toujours dans le Brutal Death. Les premiers riffs sont solides, tout comme les parties vocales caverneuses, et il en est de même pour l’approche Old School qui régit Begin Redemption, la composition suivante qui ne manquera pas de vous faire remuer le crâne pendant que le groupe se déchaîne à un rythme soutenu. Le mélange est cohérent, adoptant harmoniques sanglantes ou ralentissements avant de sauter sur Dhamaneon qui accélère à nouveau en distribuant ses moshparts énervées pendant que Mr. Oscarnivore vocifère. Même patterns pour The Battle of the Saicasm (Aerial Predator) où le groupe aligne les breaks et riffs accrocheurs pour nous donner envie de frapper quiconque se trouve à portée, et les très rares moments d’accalmie ne font que renforcer la prochaine salve de violence, qui continueront d’arriver sur The Onslaught— Cyborg Tank Division, où ils accueillent Angel Ochoa (Abominable Putridity, Cephalotripsy, Disgorge, ex-Condemned) pour une double dose de puissance gutturale. Quelques passages plus dissonants viennent orner Khristov’s Seventh Eagle Legion, tout comme des influences Hardcore énergiques que l’on ressent dans la rythmique saccadée, puis les musiciens accélèrent à nouveau avec The Refaim Machine Brigades et ses riffs syncopés bardés de leads criards. Le final sera encore une fois le parfait moment pour quelques mouvements de foule plus ou moins organisés, puis on enchaîne sans attendre avec Psycho Mincer Assault Corps qui nous fonce dessus à vive allure, recréant des patterns toujours plus motivants, jusqu’à ce que la dernière partie ne propose un son étonnamment plus aérien.

Rene Barthoulot (Slamentation) rejoint le groupe pour Whore Collector of Testicles, un titre bonus massif qui nous écrase du début à la fin, plaçant continuellement des moshparts.

Je ne savais pas si Carnivore Diprosopus allait reprendre le chemin du studio, mais le moins que l’on puisse dire est que l’attente valait la peine ! Rise of the Insurrection nous moleste du début à la fin, et nous offre une véritable demie-heure de violence !

90/100

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