Review 2404 : Livløs – The Crescent King

Retour de Livløs, qui présente son troisième album.

Récemment signé chez Noctum Productions, le groupe composé de Franz Posch (guitare), Kenneth Breinbjerg (guitare), Thomas Dannemand (batterie), Niklas Lykke (chant) et Benjamin « Atlas » Andreassen (basse) dévoilent en 2024 The Crescent King, illustré par Eliran Kantor (Ex Deo, Gaerea, Incantation, Kreator, Satan, Sigh, The Spirit, Testament…).

Solstice nous ouvre les portes avec une douceur inquiétante, qui se transforme en rythmique solide mais toujours mélodieuse, mais le son va rapidement s’arrêter pour faire place à Orbit Weaver, où les parties vocales apparaissent. La rythmique saccadée et les leads travaillés se mêlent naturellement dans cette atmosphère sombre aux influences Old School, puis c’est avec un tapping entêtant que The Crescent King, le titre éponyme, nous accueille pour nous présenter ses riffs majestueux. La lenteur du morceau le rend particulièrement lancinant qui colle parfaitement à l’atmosphère que suggère le titre, tout en plaçant parfois quelques accélérations bien senties pour rythmer la marche jusqu’à Maelstrom où les soubresauts harmoniques servent parfaitement le morceau. Le climat que le groupe instaure est relativement pesant, mais on sentira quelques passages plus énergiques, tout comme sur Usurpers qui prend la suite avec des influences Thrash féroces pour compléter le Death Mélodique acéré qui adopte parfois des patterns plus complexes. L’agressivité retombe sur les premiers moments de Scourge of the Stars, mais elle revient plus forte encore avec ce groove mouvementé auquel le groupe nous expose ainsi qu’avec ce long solo final, puis la noirceur revient avec Harvest où on retrouve d’abord des touches d’angoisse dans la lenteur. La rythmique va à nouveau s’embraser pour finalement revenir à son allure initiale, puis céder sa place à Solace où l’on trouve des teintes mélancoliques puis ritualistiques avec ces percussions et choeurs intrigants qui mènent à Throne of Cosm, où le contraste est plus présent que jamais. La section rythmique se montre vive, mais les guitares obsédantes calment le jeu avant que le final ne nous conduise à Endless Majesty, où riffs grandioses côtoient la rage pure pour une dernière dose de sa dualité envoûtante qui ne peut que vous convaincre de rejoindre le groupe lors des passages les plus fédérateurs.

Livløs propose une fois de plus un mélange parfaitement équilibré entre agressivité et mélodies prenantes. The Crescent King injecte à son Death Mélodique des influences qui font de lui l’un des inratables de l’année !

95/100

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