Review 2406 : Void of Vision – What I’ll Leave Behind

Void of Vision renaît.

Créé en 2013 en Australie, le groupe mené par Jack Bergin (chant), James McKendrick (guitare/chant), Mitch Fairlie (guitare) et George Pfaendner (batterie) dévoile en 2024 What I’ll Leave Behind, son quatrième album, via le label UNFD.

Oblivion frappe immédiatement avec un groove brut recouvert des influences modernes infusées d’Industrial bruitiste, et les cris émergent de temps à autre, laissant le chant clair prendre le dessus sur les refrains. L’approche chaotique du morceau le rend imprévisible, mais il laisse place à Blood For Blood qui va également nous faire remuer avec une rythmique saccadée et agressive teinté des mêmes samples électroniques. Une voix cybernétique rejoint parfois le vocaliste avant l’explosion finale, puis le son reprend avec l’enjouée Supernova, composition plus accessible qui mélangera les deux types de chant pour créer des parties entraînantes. Les parties Electro reviennent en force sur Neurotic, laissant le vocaliste diversifier ses placements jusqu’à dévoiler des intonations à la Marilyn Manson intrigants, mais l’énergie refait surface avec Gamma Knife, où la rythmique alterne entre tons joyeux et moshparts ravageuses. Des claviers aériens prennent le relai sur Beautiful Things, proposant une approche très calme, mais la fureur revient avec l’explosive Empty, où le groupe au complet maltraite ses instruments pour créer des riffs hachés avec parfois quelques parties légèrement plus complexes. Dix secondes de répit nous sont accordées avec l’introduction de Midnight Sweat, puis la rythmique repart dans ses sursauts abrasifs sous les cris déchaînés, puis Decades développe une approche légèrement moins torturée bourrée de samples, enveloppant chaque note. L’album prend déjà fin avec Angel of Darkness, une dernière composition à nouveau assez douce comparée aux autres, profitant même d’accents Pop pour les refrains entêtants, mais qui n’oublie pas la lourdeur sur le break central, mêlant finalement les deux univers.

Void of Vision fait partie de cette vague de groupes aux influences modernes qui développe des morceaux courts et explosifs taillés pour la scène. L’énergie de What I’ll Leave Behind est parfaitement perceptible, et le passage au live sera décisif pour confirmer sa qualité !

70/100

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