Review 2408 : Temple of Dread – God of the Godless

Retour chez Temple of Dread.

Créé en 2017 en Allemagne, le groupe nous offre très régulièrement des albums ancrés dans le Death Metal Old School. En 2024, Markus Bünnemeyer (guitare/basse, Thrashhammer), Jörg Uken (batterie, Adversvm, ex-Nightfall…) et Jens Finger (chant, Slaughterday, ex-Obscenity) dévoilent God of the Godless, le cinquième du nom, chez Testimony Records.

On attaque avec Carnage Ritual qui ne perd pas un seul instant pour laisser le trio dévoiler sa rage avec une rythmique solide et saccadée, sur laquelle les parties vocales se développent aisément. La guitare s’autorise quelques interventions cinglantes avant que Spawn of Filth ne nous offre un ton plus martial et rythmé, laissant les accélérations guider le morceau vers des tonalités parfois plus sombre, tout comme sur Black Scream qui démarre avec des harmoniques inquiétantes. La fureur revient bien évidemment à la charge, piochant parfois dans le Thrash pour teinter les guitares de tonalités sanglantes avant que Sacrificial Dawn ne revienne dans un registre plus lourd et même assez groovy. On peut à nouveau compter sur Markus pour créer des pointes de dissonances ça et là, contrastant l’approche accrocheuse, mais l’atmosphère change à nouveau avec God Of The Godless qui dévoile des sons plus aériens. Le trio cèdera bien évidemment à la violence pure, mais également à quelques parties plus techniques pour nous accompagner jusqu’à Prophetic Misanthropy où les influences Old School reprennent de l’ampleur dans les moments les plus épais et agressifs, complétés par les parties vocales rocailleuses. Monstrosity Divine repart dans le groove malsain, nous proposant d’abord une ambiance assez angoissante, mais c’est une fois de plus dans la violence que les musiciens s’expriment, tout comme avec Terminal Putrefaction qui débute de manière plus énergique et nous offrira des sursauts de sauvagerie tout au long du morceau. Le solo révèle des influences Heavy qui s’accordent facilement avec la rage, mais qui laisseront finalement place à des notes sombres sur les premiers instants de Demise Of Olympus, dernière composition où le groupe ne se prive pas pour combiner tous les éléments précédents en les liant harmonieusement grâce à la durée du morceau.

Le nom de Temple of Dread est désormais considéré comme une valeur sûre de la scène Death Metal underground. Le groupe continue à proposer des titres qualitatifs, et God of the Godless ne peut qu’enrichir sa notoriété !

90/100

English version?

Laisser un commentaire