Review 2444 : Ashen Tomb – Ecstatic Death Reign

La profanation débute pour Ashen Tomb.

Formé en Finlande en 2021 par Ilkka Johannes Laaksonen (chant, God Disease, ex-Virulent Life), Roni Oksanen (guitare, Hiidensurma), Joonatan Mäkinen (guitare, Inequity), Valtteri Viro (basse, ex-Virulent Life, ex-Inequity) et Karhu Kuru (batterie, Clactonian), le groupe signe chez Everlasting Spew Records pour la sortie de son premier album, Ecstatic Death Reign.

L’album commence dans la violence pure avec Body Bog où les musiciens nous déversent immédiatement toute leur rage grâce à une rythmique rapide bardée d’harmoniques criardes et de hurlements massifs. Même si quelques passages sont relativements plus lents, le mélange reste extrêmement agressif, tout comme Catharsis Through Torture qui propose quelques touches de technicité mais qui s’ancre dans une approche Old School épaisse et complétée par des harmoniques abrasives. Le morceau accélère une dernière fois, puis laisse place à Ecstatic Death Reign qui se montre globalement plus lente mais également plus inquiétante, en particulier grâce à sa guitare lead dissonante et à ses deux moments de flottement. Le dernier débouchera sur Anamorphosis où la violence pure et effrénée refait surface sans prévenir, mais le groupe nous réserve également un break lancinant et accrocheur où l’intensité est certes différente, mais elle ne descend pas jusqu’au final bruitiste. On continue avec Ancient Tombs Sealed With Dead Tongues To Preserve The Hidden One Slumbering In The Bowels Of The Earth (Mummified In Cavernous Darkness) où c’est à nouveau la lenteur et l’oppression qui nous accueillent, mais les riffs s’enflamment régulièrement, faisant varier l’allure de l’assaut. Un solo chaotique et une lenteur étouffante nous emportent vers le dernier sursaut, puis Cave Of Staring Eyes prend la suite en nous piétinant grâce à des vagues écrasantes entrecoupées de notes mystérieuses pendant que le vocaliste rugit. Heartworming adopte une approche assez similaire tout en restant dans la saturation infernale et en plaçant quelques passages plus entraînants avant de nous clouer au sol, laissant In Death, A Whisper nous relever avec des riffs plus sauvages sur un tempo nettement plus vif, mais un break est tout de même prévu pour faire freiner les musiciens, qui ne s’agiteront plus que lors du solo avant que leur son ne meure dans les larsens.

Bien que très jeune, Ashen Tomb propose un Death Metal Old School à l’identité marquée par la brutalité et la lenteur oppressante. Ecstatic Death Reign est un premier album extrêmement qualitatif qui ne peut augurer que du bon pour la suite !

90/100

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