A Scar For The Wicked officialise son premier album.
Après une démo et trois EPs, le groupe canadien composé de Nick Rodgers (batterie, Serene Dark, Sons of the Nether), Joe Moon (guitare/artwork, Sovereign Council), Adam Semler (guitare, Sons of the Nether, Harmoniaq), Andre Dubien (chant, Harmoniaq, live pour Sons of the Nether) et James Kassis (basse) dévoilent Acolythus, avec le soutien de Christian Donaldson (Cryptopsy).
L’agressivité démarre dès Seven Wraiths, une première composition qui place des leads perçants sur une rythmique vive complétée par les vociférations, ainsi que quelques chœurs hurlés. Les riffs ne semblent pas être capables de ralentir avant que The Ophidiant Offspring ne prenne la suite en dévoilant des passages plus imposants tout en conservant les tonalités menaçantes et saccadées, mais le son se coupera brutalement pour laisser Drowned In Gluttony imposer sa lenteur étouffante. Les musiciens accélèrent soudainement, introduisant des parties lead plus complexes ainsi que des claviers majestueux, mais Golden Touch Of Eternity nous ramènera vers la rage et sa double pédale ravageuse, où l’approche technique sur un tempo élevé est de mise. Le morceau ne nous accorde aucun temps mort, tout comme Despicable Existence qui ne se prive pas de déployer des moshparts accrocheuses entre deux éruptions de violence mélodieuse, rendant le morceau très versatile avant de passer à la sombre Acolythus où nous sommes accueillis par des claviers aériens. Le reste du groupe ne tardera pas à faire une entrée fracassant, que ce soit au niveau de l’instrumentale dévastatrice où des vociférations incessantes, mais Into A Coalescent Damnation entend bien nous matraquer à son tour dès ses premiers instants, redoublant d’effort pour ne nous laisser aucun répit. Sacrificial Genocide nous permet à l’inverse de reprendre notre souffle avec une introduction épique et progressive avant l’explosion, rythmée d’harmoniques et changements de cadence, puis l’album prend fin avec Son Of Dawn qui place ses riffs vicieux en contradiction avec les samples Symphoniques plus doux, créant un contraste intéressant.
Avec Acolythus, ??A Scar For The Wicked développe un Deathcore aux influences multiples : que ce soit dans l’agressivité – majoritaire sur cet album – ou dans les moments les plus imposants, les musiciens savent parfaitement comment nous captiver.
85/100
Interview à venir.