Iniquitous Savagery est de retour !
L’aventure commence en 2012 au Royaume-Uni, avec un premier EP, suivi d’une démo puis enfin d’un album en 2015. Neuf années plus tard, Joe Fleetwood (guitare, ex-Party Cannon), Chris Ryan (basse, Party Cannon, ex-Laceration) et Euan Harrison (batterie) recrutent Liam McCall (chant, Aphotic, live pour Operation Cunt Destroyer) pour créer Edifice of Vicissitudes, qui sort via Willowtip Records.
Casualty of Diabolical Trial nous surprend sans attendre avec une violence continue et parfois dissonante, sur laquelle le vocaliste vocifère à pleine puissance. On comprend aisément que le groupe s’inspire de la scène américaine pour créer ses riffs tout comme sur Synaptic Cull où les patterns rappelleront certaines formations bien connues créées vers la fin des années 80, permettant une régularité massive. L’explosion finale surprendra avant de passer à Choked Before First Breath où les parties travaillées rencontrent des palm-mute particulièrement épais lors de moshparts efficaces, puis on applique la même recette à Omnipotence Negates Self-Affliction sur un blast dévastateur. Le morceau se transforme en enchaînement de breaks, ce qui donnera probablement lieu à des vagues de moshs incontrôlables, puis le sample final débouche sur Narcotic Exsanguination où les parties vocales deviennent presque inquiétantes avant de revenir à leur rage initiale. Après un final digne d’un univers futuriste, Lifeblood prend la suite en revenant à la charge avec des riffs bruts et rapides sous les hurlements sauvages, et le carnage continue de manière similaire sur Drenched in Righteous Offal, titre suivant, où les nombreuses accélérations rythment la marche. L’album prend fin sur la toute aussi raffinée Bio-Digital Convergence in the Fourth Industrial Age, ultime composition qui aligne à son tour un riffing orienté vers un flot de violence perpétuel, que ce soit dans la rapidité ou le groove écrasant avant de littéralement exploser
Iniquitous Savagery maîtrise parfaitement les arcanes du Brutal Death Old School et se permet d’y injecter des pointes de technicité contrôlées comme de placer des moshparts plus simples. Si vous aimez la violence, écoutez Edifice of Vicissitudes.
85/100