Review 2500 : Panzerchrist – Maleficium Part I

La machine Panzerchrist est à nouveau en marche.

Après avoir fait un retour triomphal l’an dernier avec un album puis un EP, tout deux excellents, Panzergeneral (claviers/basse, ex-Illdisposed), Frederik O’Carroll (guitare, Mordulv), Danny Bo Pedersen (guitare, ex-Arsenic Addict), Sonja Rosenlund Ahl (chant, ex-Arsenic Addict) et leur nouvelle recrue Ove Lungskov (batterie, Rotten Ocean) entament un nouveau chapitre avec Maleficium – Part I, leur neuvième album, qui sort chez Emanzipation Productions.

L’angoisse renaît immédiatement avec le sample introductif de Blood Leeches, première composition aux riffs dévastateurs complétés par la fureur des parties vocales. Les claviers servent également à donner des touches inquiétantes à certains passages, créant un contraste avec la double pédale quasi-permanente que l’on retrouve sur Weak Is The Flesh, où la rythmique est nettement plus chaotique. Les leads apportent cette aura mystérieuse aux passages les plus “calmes”, mais les refrains fédérateurs redynamisent le son avant de laisser Mist on the Moat tisser ses sonorités apocalyptiques et oppressantes dues au martèlement continu. Les influences Black Metal malsaines sont très bien exploitées sur ce morceau qui prévoit tout de même un petit moment de calme avant le final qui mène à Confessions et à son introduction samplée qui dépeint une suspicion d’hérésie, mais c’est avec toute sa rage que le groupe reprend la main. Une fois de plus, les musiciens nous roulent dessus sans ménagement comme avec Sister Death, le titre suivant, où on sent que le mélange s’est totalement abandonné à la violence pure, mais surtout à la noirceur, comme en témoigne ce break basse/batterie pesant. Retour du blasphème avec l’imposante Curse of Desire, une composition plus lente mais toute aussi saisissante dont l’atmosphère devient rapidement entêtante, mais aussi parfois plus douce et aérienne comme sur le final avant le retour à la puissance sur la mélodieuse Savage Daughter. Le morceau est assez court, on le sent d’abord très contrasté, puis ensuite totalement déchaîné, et qui cèdera finalement sa place à la sauvage Ritual, dernière chanson qui va permettre au groupe de clore cet album avec des riffs dévastateurs, mais surtout cette atmosphère intense et palpable à l’approche Old School.

Maintenant que Panzerchrist est lancé, plus rien ne semble pouvoir l’arrêter ! Maleficium Part I est une fois de plus un excellent album, mais son titre semble évoquer une suite, que j’espère aussi incroyable !

95/100

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