Review 2536 : Druparia – The River Above

Première aventure pour Druparia.

Après une première démo en 2020, Tyler Clark (guitare, ??Mythrias), Josh Gatka (guitare, Mythrias), David Moran (chant, Once Flesh), Kyle Lash-Taylor (basse/chant) et Noah Van Dyke (batterie) dévoilent The River Above, leur premier album.

Christopher “Kakophonix” Brown (Heljarmadr, Hvile I Kaos, ex-Empyrean Throne) s’est occupé des parties de violon et autres cordes, et Dan Paddy (Terranoct) des claviers et chœurs.

On débute avec Voiceless Regret et sa rythmique saccadée qui emprunte aussi bien aux racines du Death Mélodique qu’à des pointes de Metalcore énergique, faisant une base parfaite pour les vociférations de David. Le blast lance les vagues d’agressivité, alors que les leads apportent la touche mélodieuse tout comme sur Under The Shade Of Sand où le groupe adopte des riffs plus complexes, rappelant l’approche vive d’une autre formation américaine. On retrouve également la fureur des influences scandinaves qui rendent la rythmique accrocheuse, puis Bereavement adopte des patterns similaires en jouant avec son énergie brute et communicative qui saura parfaitement trouver sa place en live. Le morceau est séparé en deux par un break plus aérien géré par les cordes mais le groupe revient finalement nous mener à Kintsugi, une composition mélancolique assez imposante où l’instrumentale prend parfois des teintes plus majestueuses et laisse les harmoniques voleter librement, avant de repartir à un rythme plus sauvage sur In Repose, Descend. Bien que tout semble maîtrisé, le morceau semble assez chaotique, n’autorisant d’abord que peu de passages plus mesurés puis finissant de manière presque symphonique avec les claviers pour rejoindre Sever The Roots. Le groupe propose dans un premier temps une approche plus moderne, puis la furie resurgit et emporte les riffs avec elle jusqu’à The River Above où ils conservent leur vitesse de croisière pour créer une rythmique accrocheuse et remuante pour accueillir les parties vocales. Firmament…And The Renewal débute avec des harmoniques assez dissonantes pour finalement déboucher sur une longue partie instrumentale réfléchie, mais le chant refera surface, accompagné par quelques choeurs clairs pour accompagner les accélérations. Le morceau finira par s’essouffler de lui-même, puis par laisser place à Bled For Comfort où nous découvrons une approche différente des mélodies qui chevauchent la base galopante, plus lumineuse et parfois même plus perçante. When Cranes Return nous fait également découvrir de nouvelles tonalités empruntées au Black Metal, nous permettant de souffler grâce au court break acoustique, mais la vivacité aura raison des musiciens, qui reviendront au calme avec The Violet Hour, reprise de The Civil Wars auquel le groupe finira par aposer son flot de fureur pour une partie centrale électrique.

Druparia a réuni toutes ses influences pour faire de The River Above un album hautement énergique aux mélodies aiguisées. L’album est très remuant, et ne manquera pas de vous satisfaire si vous aimez remuer frénétiquement le crâne !

80/100

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