Review 2551 : Thy Kingdom Will Burn – The Loss And Redemption

Thy Kingdom Will Burn se lance dans 2025 avec un troisième album.

Trois années après leur précédente sortie, Sami Kujala (guitare/chant, ex-Wiréns), Lauri Virén (batterie, ex-Wiréns), Janne Ruuskanen (basse) et Esa Virén (guitare, ex-Babylonfall, ex-To/Die/For, ex-Wiréns) dévoilent The Loss and Redemption, toujours chez Scarlet Records.

Le groupe attaque avec Perpetual Void, nous replongeant dans son mélange mélancolique de Death Mélodique auquel viennent se greffer un piano rassurant et des parties vocales intenses, principalement saturées. Les riffs sont parfois infusés au Doom/Death, devenant plus lents sur les refrains, mais Obscure Existence revient en force avec une touche plus agressive, mais également légèrement plus enjouée tout au long du morceau. Un break au clavier nous autorise un court répit, mais la rythmique revient bien vite nous mener à Martyrs Of Killing Floor et son ambiance plus sombre qui teinte les riffs, des plus calmes aux plus énervés. L’atmosphère est assez pesante, même dans les phases de rage, et elle le restera jusqu’à ce que Forever In Dark ne prenne sa place pour dévoiler sa propre nostalgie grâce à des harmoniques entêtantes et des cris emplis de tristesse malgré la virulence de certains passages. Escape From Solitude revient sur des tonalités plus épiques où les claviers créent un contraste intéressant avec la base entraînante, surtout sur le final, mais le groupe revient sur des teintes inquiétantes avec Suffering Sky, suivies d’harmoniques furieuses qui motiveront le chanteur à adopter un débit plus énergique. Un moment plus calme et fascinant apparaît sans prévenir avant le dernier refrain, puis c’est They Have Come qui dévoile sa propre rage, ajoutant des choeurs et des samples aériens bienvenus pour contrebalancer l’énergie des musiciens. Dreams of Calamity prend la suite avec un rythme soutenu qui sera amené à changer au cours de la composition, allant même jusqu’à proposer un final calme et mélodieux pour nous mener à To End Of Times. On sent que la guitare est également plus joyeuse, et elle nous le prouvera tout au long du morceau en empruntant au Metal Symphonique, puis c’est avec Sydänyö que l’album se referme, non sans avoir présenté des riffs motivants et un chant en finnois qui apporte une touche d’originalité à la beauté du morceau.

On sent avec The Loss and Redemption que Thy Kingdom Will Burn s’ancre toujours plus dans la mélancolie, apportant toujours plus de noirceur et de pessimisme à ses compositions. L’album reste très qualitatif, et n’hésite pas à diversifier ses influences pour devenir toujours plus intéressant.

85/100

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