Obscureviolence dévoile son premier album.
Créé par deux membres du groupe russe Horror God, Sergey B. (basse/chant) et Sergey T. (guitare), ainsi que du batteur Dmitry L., le trio signe chez Transcending Obscurity Records et dévoile son premier EP, Refuting the Flesh.
Exodus nous laisse d’abord pénétrer dans les ténèbres où l’on fait connaissance avec les quelques bruits environnants, puis enfin avec la noirceur abrasive et dissonante qui nous matraque sans ménagement. Les riffs finiront par ralentir et déboucher sur Refuting the Flesh, le titre éponyme, qui dévoile les premières parties vocales pour toujours plus de sauvagerie assumée, renforçant également la rythmique Old School et son agressivité communicative. Le guitariste s’autorise même de parties lead chaotiques, puis c’est avec l’étouffante Source of Life que le groupe nous écrase, d’abord très lentement puis avec des patterns plus vifs et violents, alternant les deux pour renforcer ses sursauts de rage avant de laisser Spiritual Agony prendre le relai avec une approche similaire et dénuée de toute forme de douceur. La deuxième partie du morceau est plus lente mais toute aussi angoissante, nous permettent de respirer quelques instants avant que l’assaut ne reprenne en nous menant à The Absurdity of Existence et à ses patterns infernaux qui ne nous laissent que très peu de répit et nous roulent dessus en quasi-permanence. Pulse of Subconscious Cruelty prend le relai pour refermer ce premier chapitre avec la même violence que précédemment, tirant profit de ce mix brut et Old School pour faire des riffs de véritables blocs de noirceur qui se déversent sur nous.
Avec ce premier effort, Obscureviolence se dévoile à nous d’une façon très brute, faisant de Refuting the Flesh une bonne présentation. Les riffs profitent de leur dissonance pour nous piétiner en bonne et due forme.
80/100