Review 2638 : Spiritbox – Tsunami Sea

Spiritbox surfe sur sa vague.

Après s’être peu à peu forgé une réputation grandissante dans la scène Alternative moderne, Courtney LaPlante (chant, ex-Iwrestledabearonce) et Mike Stringer (guitare/choeurs, ex-Iwrestledabearonce), désormais accompagnés par Zev Rosenberg (batterie) et Josh Gilbert (basse, ex-As I Lay Dying, ex-Wovenwar), annoncent la sortie de leur second album studio, Tsunami Sea.

On attaque tout en groove et en dissonance avec Fata Morgana, une composition très moderne qui met d’abord en lumière la rythmique avant de laisser le chant de Courtney prendre l’ascendant. Les riffs sont relativement simples, proposant même un moment de répit avant d’enchaîner sur le final plus lent, puis c’est avec Black Rainbow que le groupe nous frappe de plein fouet, confirmant sa touche chaotique et ses harmoniques infernales alors que la vocaliste se pare d’effets cybernétiques. Le son se brise net avant de rejoindre Perfect Soul, titre plus calme et accessible où même la lourdeur se veut assez douce par rapport aux autres morceaux, mais cette “balade improvisée” va finalement se renforcer avant le final qui enchaîne naturellement avec Keep Sweet où le chant saturé reprend les rênes sur les passages les plus furieux. Le reste du morceau continue comme le titre précédent avant d’être secoué par Soft Spine où on retrouve cette touche infernale et survoltée qui nous donne envie de répéter nos plus beaux mouvements de karaté pendant que la guitare s’enflamme. L’album continue avec la composition éponyme Tsunami Sea qui place de légères traces de technicité dans les leads mais qui reste assez entêtante en particulier grâce au chant, puis il nous fera affronter A Haven With Two Faces où le son se teinte de riffs sombres jusqu’aux harmoniques. Les musiciens enchaînent avec No Love, No Lost qui reprend ses teintes Hardcore pour créer un véritable boost d’énergie, mais également son aura sombre et opprressante sur les moshparts, rythmant à nouveau le court morceau. Nouveau sample avec le début Crystal Roses, puis c’est avec cette personnalité musicale planante et cybernétique que la voix intervient et tempère la composition qui aurait pu être beaucoup plus sauvage mais qui reste très douce, à l’image de Ride The Wave qui démarre assez doucement et propose des passages plus imposants. Le groupe profitera de la longueur du morceau pour le faire ralentir ou au contraire le laisser entrer en éruption, puis les deux univers sé mêlent avant que Deep End ne nous fasse rejoindre sa quiétude agitée de sursauts de lourdeur, mais également de douce voix de la vocaliste.

Malgré quelques passages simplement lourds et plutôt énergiques, Spiritbox semble en perte de vitesse avec Tsunami Sea. Les fans seront conquis, mais le groupe creuse encore un peu plus le fossé avec ses racines Metalcore.

70/100

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