Review 2672 : Whitechapel – Hymns in Dissonance

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Pourquoi Whitechapel sont toujours considérés comme les rois du Deathcore ?

Écoutez Hymns in Dissonance. Avec ce neuvième album, Phil Bozeman (chant), Ben Savage (guitare), Alex Wade (guitare), Gabe Crisp (basse), Zach Householder (guitare) et leur nouveau batteur Brandon Zackey (Headless Monarch, ex-Sicarius, ex-Enterprise Earth), reprennent leur couronne, avec la complicité de Metal Blade Records.

On démarre avec les quelques secondes d’inquiétude de Prisoner 666 qui deviennent de plus en plus dissonantes avant de se déchaîner totalement pour créer des riffs massifs sur lesquels Phil peut nous montrer la puissance de ses hurlements. Les breaks explosifs sont également de la partie, apportant un groove aussi brutal que le son abrasif d’Hymns in Dissonance, le titre éponyme, où chaque instant est littéralement dédié à la fureur dans une approche Old School. Le groupe enchaîne sans aucun temps mort moshparts, parties vocales dévastatrices et leads perçants, mais également un final infernal avant que Diabolic Slumber ne vienne prendre sa place pour distiller sa propre version de la rage, avec des cris nettement plus diversifiés et extrêmes dans les aigus que le growl caverneux. A Visceral Retch nous autorise un très court instant de répit avant de nous frapper de plein fouet avec un son surpuissant autant au niveau de l’instrumentale que des vociférations, puis Ex Infernis renoue l’espace d’un interlude avec l’angoisse grâce au chant occulte. Le groupe revient à la charge dès que Hate Cult Ritual débute, bien décidé à refaire parler ses riffs épais et effrénés avant de faire place à des tonalités légèrement plus modernes sur The Abysmal Gospel où des éléments plus dissonants et dérangeants sont également de sortie. Le rythme s’enflamme à nouveau et se montre relativement saccadé pour accentuer ses explosions avant de revenir à un groove sec et extrêmement accrocheur sur Bedlam, qui sera sans l’ombre d’un doute l’un des ajouts les plus solides aux futures setlists du groupe. Les éléments les plus brutaux s’enchaînent dans cette composition, alors qu’ils deviennent plus majestueux sur Mammoth God où les leads apportent une dimension assez planante à cette violence imposante et développent une autre approche, bien que les touches plus brutes soient toujours présentes. Nous atteignons déjà la fin de l’album avec Nothing Is Coming for Any of Us qui se dévoile avec une des intro les plus intense et qui confirme la lourdeur avec des moshparts pachydermiques mais qui s’autorisera également un break et un solo nettement plus doux avant un final aérien.

Après un curieux virage Metalcore, Whitechapel est définitivement revenu à pleine puissance avec Hymns in Dissonance ! Aucun titre n’est à jeter, et l’album témoigne de la domination du groupe avec ce style si brutal et imposant !

95/100

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