Retour à pleine puissance de Destinity.
Pour ce dixième album nommé Ascension, Mick (chant, ex-No Return), Zephiros (guitare), Morteüs (claviers), Seb V.S. (guitare, ex-In Arkadia), Dave (basse) et Zaimar (batterie, ex-In Arkadia) continuent avec le label Crimson Productions.
Ascension nous met lentement sur la voie du Death Mélodique d’abord avec des claviers aériens puis un riffs assez simple qui grossit jusqu’à rejoindre Light Up Your Sky où le son explose véritablement, proposant des tonalités accrocheuses avant que le chant n’arrive pour dynamiser le mélange. Les claviers et harmoniques s’allient naturellement pour rendre la charge entraînante à chaque instant tout comme sur Dying Light qui prend la suite et nous captive à son tour grâce à des patterns saccadés et des influences Old School virulentes qui savent ralentir pour permettre des refrains plus majestueux. On continue avec l’énergique Crimson Portrait qui nous lacère avec des vagues de violence à peine contenues par les rares passages plus doux, mais le groupe va ralentir avec l’aérienne Children Of The Sun qui fait une fois de plus la part belle aux leads infusés de la scène suédoise, mais le chant clair féminin qui apparaît va surprendre et créer un duo intense. Final Fiction prend la suite avec une approche plus féroce où les riffs sanglants s’enchaînent en ralentissant à peine pour laisser les guitares guider les refrains, mais également le break salvateur avant la dernière salve qui mène à Silver Shades, composition assez courte mais qui parvient parfaitement à mêler l’aspect agressif au blast furieux et les harmoniques plus douces. L’album se poursuit avec Hollow Intent où le groove brut donne des tonalités intéressantes au flot de mélodies, puis Everdark nous autorise un court instant de répit avant de nous ensevelir sous sa rythmique aux inspirations une fois de plus très évidentes, autant par le nom du morceau que par ses sonorités. The Wolf Within attaque immédiatement après un court répit, pour nous exposer à sa sauvagerie, mais également à sa lourdeur et à son solo travaillé avant de laisser à In Thorns la place de finisseur en dévoilant des éléments majestueux et relativement apaisants pour contrebalancer ses touches d’agressivité.
Toujours aussi inspiré par la scène suédoise, Destinity nous fournit avec Ascension des morceaux parfaits pour headbanguer en profitant autant des élans de violence que des passages plus planants.
90/100
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