Review 2676 : Cabal – Everything Rots

Nouvelle étape pour Cabal.

2025 marque pour Chris Kreutzfeldt (guitare), Andreas Paarup (chant), Arsalan Sahki (guitare), Malthe Sorensen (basse) et Nikolaj Kaae Kirk (batterie) l’année de sortie de leur quatrième album, Everything Rots, deuxième chez Nuclear Blast.

Become Nothing frappe en premier avec un son abrasif au possible utilisé d’abord seul, puis avec des frappes menaçantes, et enfin les vociférations menaçantes d’Andreas à un rythme cependant assez lent, qui va accélérer dès que Redemption Denied débute. Les choeurs renforcent l’agressivité de la composition aux riffs saccadés écrasants qui se transformeront en groove sombre avec Everything Rots où les racines Beatdown oppressantes sont pleinement exploitées pour intensifier le chaos. Jamie Graham (Viscera) rejoint les danois pour No Peace où la rythmique se déchaîne une fois de plus, déversant sa brutalité sans retenue avec toutefois quelques passages plus majestueux avant de reprendre avec l’accrocheuse Hellhounds qui reste dans cette approche violente et énergique. On poursuit en compagnie d’Aaron Matts (Ten56, ex-Betraying the Martyrs) sur Still Cursed qui ne manque pas de nous plaquer au sol avec un riffing apocalyptique complété par des touches bruitistes avant que Matthias “Matthi” Tarnath de Nasty ne prenne sa place pour Unveiled et ses patterns Hardcore vindicatifs très prometteurs pour les lives. L’introduction de Forever Marked nous permet de reprendre nos esprits avant d’entrer à nouveau dans la fosse pour nous rouer de coups à une allure respectable sous des sonorités Electro, puis End Times revient aux bases de la violence en lâchant des riffs simples mais extrêmement efficaces. Le groupe ajoute bien entendu ses samples entêtants qui continuent sur Snake Tongues avec une approche d’abord très similaire, puis qui adopte clairement les codes d’un Electro violent avant de mêler les deux. On retrouve Joel Holmqvist (Aviana) pour Stuck où les patterns entraînants se multiplient et deviennent même relativement fédérateurs avant de s’orienter vers de la lourdeur pure sur Beneath Blackend SkiesAlan Grnja, vocaliste de Distant apparaît pour donner une touche encore plus sombre et pesante au break. Dernière surprise, Sort Sommer fait appel à Fabräk pour clore l’album avec une touche entre Rap et Deathcore, créant un mélange relativement étrange mais finalement assez cohérent avec l’univers du groupe.

Cabal n’a aucune limite lorsqu’il s’agit de créer des riffs lourds et de les agrémenter de touches oppressantes, Everything Rots en est un parfait exemple ! Le groupe dispose à présent d’encore plus de moyens de mettre le feux aux fosses avec ce nouvel album.

90/100

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