Review 2679 : In the Woods… – Otra

Reprise des activités chez In the Woods….

En 2025, Anders Kobro (batterie, Old Forest, ex-Carpathian Forest, ex-Blood Red Throne, ex-Green Carnation), Nils Drivdal (basse, Drival), Kåre André Sletteberg (guitare, Kas), Bernt Sørensen (guitare, Mental Disaster) et Bernt Fjellestad (chant, ex-Guardians of Time, ex-Susperia) renouvellent leur partenariat avec Soulseller Records pour la sortie de leur septième album, Otra.

C’est avec des sonorités mélancoliques que The Things You Shouldn’t Know débute ce nouvel album avec un son clair, mais la saturation vient enflammer le mélange qui conserve sa touche apaisante et aérienne. Si le chant clair est majoritaire, il se changera un moment en hurlements qui collent également très bien aux riffs plus furieux avant de revenir à la quiétude pour rejoindre A Misrepresentation of I et ses sonorités accrocheuses qui contrastent avec le chant saturé, mais qui rencontre les envolées intenses du vocaliste. On retrouve d’ailleurs des touches plus orientées Doom lorsque les choeurs apparaissent, tout comme sur The Crimson Crown qui propose un son très planant qui finira tout de même par devenir plus imposant sur les refrains, mais également des éléments assez majestueux notamment au niveau des claviers. La diversité vocale permet au morceau d’adopter plusieurs approches avant de laisser place à The Kiss and the Lie où la rythmique accompagne notre égarement jusqu’aux passages plus virulents aux tonalités assez sombres, empruntant même parfois au Black Metal. Les leads perçants apportent une profondeur différente avant de rencontrer la lancinante Let Me Sing et son atmosphère assez pesante qui est compensée par une touche enjouée au niveau du chant, créant une marche assez accessible qui rejoindra Come Ye Sinners où la bonne humeur va disparaître. Si le piano de l’introduction est assez doux, la rythmique va se montrer beaucoup plus menaçante, gardant même une aura presque agressive lors des moments massifs où le chant clair revient, menant également le pas sur The Wandering Deity et sa douceur reposante qui rencontre régulièrement des moments plus saisissants, comme pour refermer l’album et laisser le son disparaître peu à peu.

Bien que les expérimentations musicales soient une seconde nature pour In the Woods…, le groupe sait parfaitement rendre ses sonorités cohérentes, parfois mélodieuses et parfois beaucoup plus agressives sur Otra. Le groupe est à l’apogée de sa seconde vie.

90/100

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