Review 2680 : Putrid Offal – Obliterated Life

Pourquoi rester sage quand on peut être violent comme Putrid Offal ?

En 2025, Franck Peiffer (guitare/chant/batterie, ex-M.Pheral), Fred Houriez (basse, ex-M.Pheral) Philippe Reinhalter (guitare, Division Alpha, Undead Prophecies) et Laye Louhenapessy (batterie, Dehuman, Bonepipe, ex-Vibrion) signent chez Time To Kill Records pour nous offrir Obliterated Life, leur troisième album.

On attaque sans attendre avec The Sweet Fragrance où Grindcore et Death Metal se mêlent à toute allure en enchaînant patterns saccadés et hurlements puissants avec un mix relativement agressif qui laisse sa place à chaque instrument. Boning Hall est légèrement plus chaotique mais permet également aux leads de donner un ton plus angoissant à certains passages avant de revenir à une approche plus agressive sur Life Consumed et ses riffs accrocheurs et enjoués. Meat Stall accélère le mouvement avec une rythmique furieuse qui s’embrase régulièrement sur commande, puis Entrails Emancipation prend la suite pour une minute de pure furie relativement simple mais ô combien efficace avant de laisser place aux harmoniques intrigantes de Privilege of Pain. Le morceau est beaucoup plus long que les autres, permettant une atmosphère parfois assez imposante dans la violence mais également un sample vocal final ralenti et assez inquiétant qui disparaît lentement, mais les instruments reviennent avec Darkness Awaits qui démarre assez doucement. La rythmique explose sans surprise et frappe sans ménagement par vagues avant de finalement passer la main à Sanguis In Oris qui fond sur nous et nous lacère avec une cruauté assumée et des patterns vifs. On continue avec Mass Murder et son approche assez motivante où les touches enjouées se combinent parfaitement avec la violence qui revient en force sur la très courte Agony Prevails qui nous piétine pendant moins de trente secondes. Messy Flesh prend immédiatement le relai et renoue avec un blast dévastateur quasi-permanent pendant que le vocaliste vocifère, mais on notera un court moment de relâche avant le final nous projettant sur Ribcage Blues qui prend moins d’une minute pour nous montrer toute sa violence. The Black Veil nous dévoile à quel point le morceau porte bien son nom grâce à un son très sombre et inquiétant ainsi que quelques orchestrations et murmures, puis l’album prend fin avec le long Theatrum Anatomicum où l’allure fluctue entre accélérations sauvages et moments tout simplements solides, se permettant même des parties lead angoissantes pour clore l’album.

Si Putrid Offal est si respecté au sein de la scène Death/Grind, c’est grâce à sa rage macabre qui habite chaque morceau. Obliterated Life sait tout autant proposer des titres courts et incisifs que de longues compositions angoissantes qui frappent juste.

85/100

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