Review 2681 : Lucifer’s Child – The Illuminant

Logo Lucifer's Child

Les arts sombres parlent avec Lucifer’s Child.

Il aura fallu quelques années à George Emmanuel (guitare, ex-Necromantia, ex-Chaostar, ex-Rotting Christ en live), Marios Dupont (chant, ex-Karma Violens), Nick Vell (batterie, Chaostar) et Kostas Gerochristos (basse, Decipher, ex-Warhammer) pour créer leur troisième album, The Illuminant, qu’ils sortent chez Agonia Records.

Antichrist attaque immédiatement avec un hurlement viscéral et une rythmique féroce lancée à pleine vitesse, adoptant des touches Old School ainsi que des harmoniques inquiétantes et des vociférations furieuses. L’atmosphère s’alourdit lorsque les riffs ralentissent tout comme sur les premiers instants d’As Bestas où les mélodies aériennes nous guident vers cette marche quasi-militaire en devenant plus dissonantes et en rencontrant des nuages de rage. Le morceau reste assez entêtant, mais il finira par laisser place à The Serpent and the Rod et à ses racines Punk qui ne manqueront pas de s’enflammer et provoquer des passages massifs où le vocaliste se déchaîne avant de revenir à une partie instrumentale assez majestueuse. Ichor prendra rapidement le relai avec une lenteur dissonante presque solennelle, mais une fois de plus le morceau s’embrase et nous dévoile des teintes plus violentes avant d’accueillir des choeurs et devenir beaucoup plus intense, puis le final nous offre un moment de répit apaisant avant de laisser Righteous Flama revenir à des patterns bien plus agressifs. Le morceau sera parfait pour dynamiser les sets du groupe avec sa batterie sauvage, mais les musiciens repartent sur une approche d’abord plus atmosphérique avec Curse, pour finalement laisser les riffs devenir entêtants mais également assez vifs. The Heavens Die prend immédiatement la suite avec des riffs rapides et ravageurs, ne nous laissant qu’un court break pour reprendre notre souffle avant de lâcher à nouveau les rênes pour plus de rage ou au contraire un passage lent et pesant avant de déjà rejoindre And All Is Prelude, le dernier morceau, où l’introduction mystique débouche sur un son obsédant où même les parties vocales suivent ce schéma oppressant jusqu’aux derniers instants.

Lucifer’s Child a récompensé notre attente avec un troisième excellent album. Si certains titres restent ancrés dans une approche très Old School, les mélodies grecques de The Illuminant sont pleine de surprises, et elles n’attendent que de nous les dévoiler.

90/100

English version?

One thought on “Review 2681 : Lucifer’s Child – The Illuminant

Laisser un commentaire