2025 marque le retour de Vulvectomy !

12 ans après sa dernière oeuvre, le groupe italien composé de Diego Fanelli (chant), Mario Di Giambattista (guitare, Corpsefucking Art, Devangelic), Giorgio Cavaliere (basse) et Marco Coghe (batterie, Devangelic, Posthuman Abomination) signe avec Comatose Music pour dévoiler Aberrant Vaginal Gestation, son quatrième album.

On débute dans l’angoisse avec le traditionnel sample de cris et d’explication de torture sur Maggots Infested Clit, mais les riffs épais ne tardent pas à frapper, rejoignant rapidement les vociférations pour créer un mélange aussi accrocheur que brutal. Les moshparts lourdes sont évidemment de la partie tout comme sur Conceived in Vaginal Sores qui accélère sans prévenir le rythme et nous moleste à son tour grâce à des patterns saccadés où on peut être certain de voir du mouvement en live. Les changements de rythme réguliers sont parfaits pour atterrir sur Analsphyxiation et son imposante brutalité Old School d’une efficacité monstrueuse qui accueille même des cris samplés avant de reprendre son rythme jusqu’à Scrotal Abscess Drainage qui nous embarque sans prévenir dans son flot de violence ininterrompu aux allures variées. Geriatric Ass Fucker est le prochain à frapper, et le morceau va également proposer des accélérations furieuses pour compléter son groove assassin, mais la rythmique devient encore plus dévastatrice sur Subcutaneous Cumshots et ses vociférations infernales qui collent parfaitement aux différentes vagues de rage. Le final accueillera des leads dissonants avant de laisser Choked With Menstrual Drippings prendre le relai et nous piétiner avec des patterns assommants sans possibilité de respirer jusqu’à ce que le morceau ne prenne fin. Greedy Fetal Discharge reprend là où son prédécesseur nous a laissé avec une approche assez similaire avant mais le break final, puis on pourra à nouveau respirer quelques instants sous les pleurs de Molesting Dislimbed Whore, mais les riffs ne sont jamais bien loin, et ils nous tomberont dessus pour nous traîner sur Rectal Electroejaculation où le groupe déverse toute sa violence avec une rythmique sauvage et très souvent effrénée avant de finalement consentir à nous laisser reprendre nos esprits.

Vulvectomy n’a visiblement pas pris une ride, Aberrant Vaginal Gestation peut nous le prouver ! L’album reste ancré dans l’approche Old School intransigeante du Brutal Death, et vous ne pouvez que vous en délecter !

95/100

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