Live Report : Nightrage + Destinity + Monolyth – Glazart

Reprise des activités live ce soir pour l’étape parisienne du Melodeath Alliance Assault !

Au programme, le grand retour de Nightrage après dix-huit années, mais également celui de Destinity qui n’avait pas mis les pieds dans la capitale depuis douze ans, et nos locaux de Monolyth pour ouvrir cette soirée organisée par Sanit Mils au Glazart !

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On démarre avec le show énergique de Monolyth, groupe que je connais depuis quelques années déjà, et qui propose des riffs orientés Death Mélodique assez moderne et cris féroces, soutenus par quelques choeurs plus clairs. Les musiciens ne sont pas les seuls à être déchaînés ce soir, puisque les lumières sont étrangement assez praticables, permettant d’observer un quintet en pleine forme qui n’hésite pas à rugir ou à placer des leads perçants tout en haranguant la foule. Entre deux remerciements, Amaury (chant) prend le temps de présenter les titres, annonçant par exemple “On va jouer un morceau de notre prochain album !” pour présenter Better Off Somewhere Else, faisant monter encore d’un cran la hype avant l’automne. Si le vocaliste ne manque pas une occasion de nous faire lever le poing avec lui, Julien (guitare), Crypp (basse), Larry (guitare) et Batt (batterie) ne sont pas en reste, et ne manquent pas de se mettre en avant ou à headbanguer dès qu’ils le peuvent (sauf le batteur, je vous vois venir). Malheureusement, leur set ne durera qu’une grosse demie-heure, au bout de laquelle ils seront applaudis comme il se doit pour ce show de haute volée !

Setlist: The Neverending Beginning – Breathe – Better Off Somewhere Else – Betrayed Again – Nothing Left Nothing Right – The After Vultures – My Blackest Days

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On repart dans des sonorités un poil plus Old School avec l’arrivée du bulldozer que sont les lyonnais de Destinity, menés par un Mick (chant) en très grande forme ce soir, qui ne perd pas une seule seconde pour haranguer puis headbanguer avec nous. A ses côtés, Zephiros (guitare), Seb V.S. (guitare) et Dave (basse), soutenus par Zaimar (batterie) et les samples de claviers), alignent leurs riffs cinglants et ne se privent pas non plus pour se placer sur le devant de la scène et jouer devant nous. Côté setlist, c’est l’album Resolve in Crimson qui sera à l’honneur (le nouveau ne sortant que le lendemain du show), avec plus de la moitié de la setlist qui lui est dédiée, et c’est à grands coups de riffs assassins et de “Paris, je ne vous entend pas !” que le groupe nous fera remuer le crâne, accompagnant certains breaks ou refrains de quelques jets de fumée pour appuyer la puissance du son. On notera également une grande complicité entre les musiciens, qui n’hésitent pas à se rejoindre et jouer ensemble lorsque le vocaliste se recule avant de revenir hurler au plus près de la fosse, ainsi qu’une petite poignée d’excités qui commencent à s’échauffer, mais comme leurs prédécesseurs, le groupe sera contraint de laisser sa place après une bonne quarantaine de minutes sous les acclamations.

Setlist: Aiming a Fist in Enmity – Reflections – Silver Shades – Black Sun Rising – A Scent of Scorn – Only Way – Reject the Deceit – Dying Light – The Hatred

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La soirée continue avec les influences suédoises de Nightrage qui investit rapidement la scène et déverse ses harmoniques envoûtantes sous les hurlements de Konstantinos Togas (chant), qui n’hésite pas à se mettre en avant et à haranguer lui aussi son public à coups de “we need your help, your energy!”. Côté rythmique, Marios Iliopoulos (guitare/chant) ne cesse de sourire pendant ses leads, pendant que Kostas Alvanos (guitare), Francisco Escalona (basse) et Fotis Benardo (batterie) matraquent leurs instruments, ce qui motivera encore plus le public, et une zone de turbulence se forme entre trois personnes sur la droite de la fosse. Entre deux morceaux, le groupe reprend son souffle, et le chanteur ne se prive pas de nous demander “are you having a good time?” avant d’enchaîner avec le morceau suivant. On remarque d’ailleurs que le groupe a voulu faire plaisir à ses fans les plus anciens avec des morceaux principalement issus des trois premiers albums – Sweet Vengeance, Descent into Chaos et A New Disease Is Born qui totalisent neuf des douze morceaux de la setlist – tout en présentant trois titres du dernier né, Remains of a Dead World, sorti l’année passée. Les riffs se suivent mais ne ressemblent pas, et c’est au final toute l’assemblée qui remue le crâne à l’unisson, et qui ovationne le groupe pour sa performance.

Setlist: Being Nothing – Euphoria Within Chaos – A Throne of Melancholy – Elusive Emotion – Scathing – Phantasma – Frozen – Dark Light – Descent Into Chaos – In My Heart – Spiral
Rappel : The Tremor

Il y avait longtemps que je n’avais pas vu une soirée aussi uniforme en termes de qualité ! J’ai certes toujours eu une appétence particulière pour le Death Mélodique, mais Nightrage, Destinity et Monolyth ont tous les trois défendu leurs couleurs avec brio ! Le seul et unique point noir de la soirée restera la fréquentation, qui n’a pas permis de rendre hommage aux prestations de la soirée… Merci à Vangelis de Sanit Mils pour l’organisation de ce show époustouflant, et n’oubliez pas : les absents ont toujours tort !

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