Review 2709 : Death SS – The Entity

Nouvelle apparition pour Death SS !

Qui ne connaît pas Death SS ? Malgré une histoire tourmentée depuis 1977, le groupe italien mené par son vocaliste iconique Steve Sylvester, et complété aujourd’hui par Freddy Delirio (claviers), Ghiulz (guitare, Bulldozer), Demeter (basse, Whiskey Ritual), Unam Talbot (batterie, Bulldozer) ainsi que les performeuses Dahlila et Jessica est toujours debout, et nous offre en 2025 son onzième album, The Entity.

On attaque avec Ave Adonai dont l’introduction serait parfaite pour n’importe quel film d’épouvante de série B avant de devenir plus énergique en accueillant les riffs Heavy puis les parties vocales inquiétantes. Les deux univers se mêlent à la perfection et les claviers embellissent naturellement la rythmique et ses choeurs tout comme sur Justified Sinner qui adopte des tonalités majestueuses et presque religieuses, créant un contraste intéressant avec le refrain accrocheur qui sent le Glam à des kilomètres. Le groupe reste dans l’angoisse et les riffs efficaces avec Possession et son rythme soutenu, puis Dr. Jekyll Sister Hyde repart dans ses tonalités dansantes et entraînantes après une très courte pause signée par une voix samplée, et on se rend rapidement compte que le morceau a tout pour être l’un des prochains hymnes. Le final nous autorise à respirer avant d’enchaîner avec la macabre Two Souls et ses claviers entêtants combinés à un riffing extrêmement motivant, puis Out To Get Me s’impose comme la power ballad avec ses touches douces combinées à des refrains fédérateurs. Retour aux sons énergiques avec Hell Is Revealed, mais les claviers apportent une fois de plus cette touche rétro si savoureuse, puis on renoue avec la douceur sur Love Until Death qui deviendra la deuxième power ballad et qui compte également sur quelques choeurs féminins pour renforcer la mélancolie évidente. Le groupe accélère à nouveau avec The Whitechapel Wolf et ses ajouts horrifiques du plus bel effet pour habiller des riffs simples mais entêtants qui collent très bien à l’énergie du vocaliste, mais la rythmique s’adoucit à nouveau avec The Evil Painter et ses leads torturés. Les claviers sont également très présents alors qu’ils prennent d’abord un rôle plus discret sur Cemeteria, laissant le temps aux autres musiciens de développer une dynamique inquiétante doublée d’harmoniques criardes, puis Evil Never Dies proposera une dernière touche épique à l’album, combinant une atmosphère donjonesque avec les influences Thrash retrouvées.

Avec The Entity, on peut dire que Death SS est toujours attaché à ses sonorités Old School et n’a pas peur de s’aventurer dans des sentiers sinueux et terrifiants pour créer ses riffs ! Le groupe sait toujours efficacement manier ses armes !

80/100

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