Blaxem va de l’avant avec son nouvel EP.
Après un album qui leur a ouvert les portes de la scène dans leur pays d’origine, le Chili, Dann Hidalgo (guitare/chant), Guille Malatesta (guitare lead), Chelo Romanini (basse/choeurs) et Robert Unger (batterie) dévoilent Ethereal via Eclipse Records.
Le groupe attaque directement avec un groove accrocheur sur Grey Summit, une première composition lourde et taillée pour le live où les hurlements de Dann sont parfois soutenus par ceux de Chelo, permettant une agressivité quasi permanente en plus des riffs saccadés et de la double pédale. Bien que le mix soit toujours aussi soigné, on sent une approche légèrement plus Old School sur Miscellaneous, rappelant le Metalcore du début des années 2000 en plus du chant clair, mais le groupe y ajoute une petite couche dissonante entêtante tout comme sur Ethereal, le titre éponyme qui suit directement. On notera également une diversité vocale qui rythme la progression chaotique entre les couches de violence moderne avant d’atteindre enfin la douceur sur Images of Tomorrow qui s’inscrit comme la touche mélancolique de l’EP. Les riffs saturés viendront soutenir la voix claire avant de mettre en avant le solo de guitare travaillé, puis la lourdeur revient avec Radiant Abyss, tout comme les hurlements qui sont cette fois accompagnés de choeurs, de samples et d’harmoniques qui rendent le mélange assez majestueux pour clore ce chapitre avec une note différente.
Bien que ses racines se situent dans les styles les plus modernes, Blaxem n’hésite pas à piocher dans d’autres registres pour nuancer Ethereal, un EP qui plaira sans aucun doute aux fans des sonorités groovy au mix très lourd.
75/100
One thought on “Review 2729 : Blaxem – Ethereal”