Review 2747 : Unmerciful – Devouring Darkness

Unmerciful s’enfonce dans les ténèbres.

Avec ce quatrième album, nommé Devouring Darkness et qui sort à nouveau chez Willowtip Records, Clint Appelhanz (guitare/basse, ex-Origin), Jeremy Turner (guitare/basse, ex-Origin) et Trynt Kelly (batterie, Marasmus) nous présentent leur nouveau chanteur, Josh Riley (Kohnerah).

On débute dans la brutalité assumée de Miracle in Fire, composition très rapide et épaisse qui laisse les musiciens placer des touches plus complexes pendant que Josh nous montre qu’il est véritablement l’homme de la situation avec des vociférations puissantes et variées. Rien ne semble pouvoir arrêter la rythmique qui finira par céder sa place à Unnatural Ferocity où les patterns saccadés sont de sortie pour accentuer l’intensité des riffs et du blast, mais certains moments s’autorisent également un groove écrasant avant de laisser Malice Unbound nous dévoiler ses racines Old School. Si le morceau ralentit, ce n’est que pour reprendre de plus belle en nous menant dans la violence jusqu’à Devouring Darkness, longue composition éponyme où la dissonance nous frappe d’abord, teintant jusqu’à la moelle son identité et ses riffs. Le solo final débouche sur Relentless Malevolence qui revient à l’essentiel de la rage avec un riffing saccadé digne des plus grands et une force de frappe ravageuse, mais également ce break pachydermique qui ne me laisse pas indifférent. Le groupe décide de se pencher un peu sur son passé en reprenant Vomit You Out, composition d’Origin (groupe auquel deux membres ont donc appartenu) sortie sur l’album éponyme, et qui correspond trait pour trait à l’identité musicale d’Unmerciful. La double pédale reste seule pour nous ouvrir la voie vers Infernal Conquering où les musiciens vont sans surprise rester dans cette approche grasse et intransigeante tout en multipliant les hurlements caverneux, mais également quelques coups d’harmoniques perçants. On accélère pour The Reaping tout en conservant les éléments précédents et en y ajoutant des passages saccadés qui nous martèlent, puis on approche de la fin de l’album avec Voracious Lunacy qui nous piétine sans ménagement à son tour. Le titre passe comme un véritable coup de poing en pleine face, se brisant puis reprenant plus fort encore, puis Vengence Transcending vient clore cet opus grâce à sa rythmique épaisse qui n’est qu’une raison de plus pour secouer le crâne en rythme et assouvir ses désirs de violence.

La passation vocale est effectuée sans mal avec Devouring Darkness, qui s’inscrit parfaitement dans la lignée des albums d’Unmerciful. De la brutalité pure saupoudrée d’une grosse touche de technicité, c’est tout ce qu’on aime !

90/100

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