Novelists entre dans une nouvelle ère.
Suite à leur dernier EP paru l’an dernier, Camille Contreras (chant), Pierre Danel (guitare), Florestan Durand (guitare), Amael Durand (batterie) et Nicolas Delestrade (basse) rejoignent ACKOR Music pour la sortie de Coda, le cinquième album du groupe.
Say My Name ouvre le bal avec des sonorités modernes entêtantes, en particulier grâce aux guitares, mais le morceau ne mettra pas longtemps à ralentir et laisser Camille utiliser sa voix claire apaisante. Le groove des refrains reste parfait à exploiter pour le live, en particulier lorsque les hurlements entrent en jeu, répondant aux harmoniques vives, puis c’est avec le titre éponyme CODA que le groupe continue son assaut, apportant toujours plus de riffs entraînants et de violence à sa rythmique. Les samples et le mix contribuent également à cette atmosphère dansante comme sur le break avant un final surprenant, au contraire d’All For Nothing qui propose d’abord des tonalités beaucoup plus douces, mais dont le contraste avec les parties saturées sera intense. On reprend avec une approche vocale différente entre espagnol et anglais sur Maldición de la Bruja, composition surprenante qui finira par devenir très brutale, puis In Heaven nous autorise à souffler un moment, mais le morceau reste assez aérien et permet un solo assez éthéré avant de s’éteindre doucement. Retour de l’énergie sur Adam and Eve où voix masculine murmurée effacée et hurlements affirmés se répondent, autorisant toutefois les guitares à s’exprimer librement, puis c’est avec une touche de Prog que Sleepless Nights nous parvient et développe sa touche intrigante tout en naviguant entre quiétude et agressivité. Retour de l’atmosphère planante pour 78 rue… et ses influences Trip-Hop vaporeuses, puis CRC se montre très vite assez belliqueuse et assume ses racines Djent accrocheuses généralement très efficaces sur scène. L’album atteint ses derniers instants avec K.O., l’ultime composition où les guitares reviennent dans leurs patterns travaillés et aériens tout en laissant la vocaliste se déchaîner en alternant son chant à sa guise.
Novelists confirme que malgré les changements, le groupe poursuit la même direction, usant de ses nombreuses influences pour faire en sorte que les titres se suivent, mais ne se ressemblent pas. Ils seront bientôt sur la route des festivals pour défendre CODA !
80/100
One thought on “Review 2759 : Novelists – Coda”