Review 2926 : Dying Wish – Flesh Stays Together

Dying Wish est prêt à se battre.

Pour la sortie de son nouvel album, Flesh Stays Together qui sort chez SharpTone, le groupe mené par Emma Booster (chant), Sam Reynolds (guitare), Pedro Carrillo (guitare), Jeff Yambra (batterie) et Jon Mackey (basse, Vatican, ex-The Merciless Concept) a fait appel au producteur Will Putney (Fit for an Autopsy, Better Lovers, END).

L’album démarre lentement avec I Don’t Belong Anywhere qui laisse la vocaliste mener la danse pendant que les guitares s’échauffent en arrière-plan, mais elles explosent et font la part belle à la violence sous les cris. On notera tout de même que la rythmique se brise avant le final, puis une dernière moshpart nous mène à A Curse Upon Iron qui reprend avec virulence, mais qui s’autorise des éléments plus aériens avant de repartir sur les racines du Hardcore pour encore plus de contraste, ne lésinant pas sur la lourdeur. I’ll Know You’re Not Around démarre en douceur, mais on sent que l’agressivité n’est jamais loin, teintant la majorité du morceau tout en lui laissant de courtes brises de chant clair avant de nous laisser sur la courte mais remuante Revenge In Carnage qui semble être le titre parfait pour les sessions mosh en live. Retour au calme avec Nothing Like You qui nous autorise à respirer avec une douce mélodie que la saturation finira par rattraper et entièrement dévorer pour la remodeler à son image, puis déboucher sur Surrender Everything et son groove brutal complété par les vociférations d’Emma. Le morceau atteint à peine les trois minutes mais sait parfaitement comment aller droit au but et nous donner envie de nous briser la nuque avant l’introduction mélancolique de Moments I Regret, qui sera à son tour corrompue par l’agressivité, dansant avec elle pendant les refrains les plus mélodieux. Le groupe enchaîne après un court repos sur Empty The Chamber et ses riffs vindicatifs qui appellent eux aussi au déchaînement total dans une fosse en ébullition tout en parant le son d’une dissonance de plus en plus présente jusqu’à ce qu’Heaven Departs ne nous fasse replonger dans la douceur avec un premier passage en chant clair. Rugissements et choeurs agressifs sont également au programme, et les deux univers finiront par collaborer pour nous mener à l’éruption finale, puis à Flesh Stays Together, le dernier titre, qui démarre dans la quiétude la plus totale, faisant apparaître les instruments très progressivement pour finalement créer l’une des moshparts les plus sauvages de l’album avant un silence définitif.

Avec son Metalcore aux diverses influences toutes plus contrastées les unes que les autres, Dying Wish s’approche lentement de sa dixième année d’existence. Le groupe compte bien reprendre la route une fois Flesh Stays Together sorti, à la fois pour le défendre mais aussi pour nous laisser mosher sur ses riffs accrocheurs.

85/100

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