
Le 14 novembre, Punchy Entertainment réunissait Demande à la Poussière, Cross Contact et Leivato pour investir Le Zorba, petite salle de Belleville où j’envoie Raven et Manon, n’étant pas disponible. Voici ce qu’elles y ont vu !
Leivato
Ce groupe parisien aux sonorités Death avec une forte présence de Metal Progressif nous emmène dans un calme qui installe la lourdeur. C’est accompagné d’une belle harmonie provenant de la basse 6 cordes, maniée avec puissance et sensibilité. Le chant grave et posé, nous transporte par le rythme des guitares et nous envoûte vers un autre lieu. Ce groupe éclectique nous a intrigué par ce mélange dans la cave intimiste du Zorba et a bien réchauffé l’ambiance de la foule. Bien qu’ils n’aient pas de batteur, les membres du groupe n’avaient pas vraiment la place de bouger, mis à part quelques passages un peu plus excités sur leads, ce qui ne les a pas empêché de gagner les applaudissements du public
Setlist : Healing Croaks – Illusory Nocturnal Captivity – Plenitude On The Other Side – Fragments of Nothingness – Lamentations of the Intoxicated Soul – Echoes of Silence – Whispers of My Veiled Self
Cross Contact
Une personne atypique mêlant une personnalité entre The Ring et Buckethead, nous envoie son projet solo Black/Electro. Assurant la scène de sa seule personne, munie de sa guitare criarde, Maëlle nous envoie dans les abysses les plus profonds par ses compositions grasses, saturées et lugubres . Un talent à apprendre à connaître par sa singularité . J ai eu un coup de coeur pour sa chanson Grogir. Cross Contact c’est la machine oppressante qui t’enfonce une rythmique sourde au fond du crâne avant d’exploser tes tympans. Un Industriel qui n’a cure de l’humanité et qui te roule dessus en criant que ton âme lui appartient. C’est une croix de saint André qui lentement t’empale. On a l’impression d’une machinerie sourde, d’un engrenage démesuré qui broie l’âme humaine.
Setlist: Cristaux du vide – De fer et de glace – Grogir – Déflagration – Double meurtre – NWO (Ministry cover) – Epinephrine
Demande à la Poussière
Une entrée en scène explosive avec leurs cordes qui mitraillent et la batterie qui bombarde . Nous plongeons dans l’ obscurité d’un black/doom accrocheur qui dégouline d’énergie et de passion. Douceur ? Ils ne connaissent pas ! Pas même la charismatique chanteuse qui nous communique un chant sûr et puissant ainsi qu’une puissance scénique irréprochable tout autant que ses camarades. Une très belle découverte. Je demande du Doom, du lourd qui tâche et je tire Demande à la Poussière. Et en effet, les membres du groupe lui posent énormément de questions et nous délivrent un son gras, bien sombre et désespéré. Demande à la Poussière c’est un croisement entre du black criard et du dom dépressif qui est tellement déprimant qu’il nous permet de remonter à la surface. C’est profond, écorché et ça remonte des profondeurs lovecraftiennes. La chanteuse a une présence énorme sur scène et est en totale harmonie avec le reste du groupe.
Ce fût une série de belles découvertes malgré l’étroitesse des lieux, la scène prenant la moitié de la salle à elle seule. En dépit de ces contraintes, les trois concerts ont été énormément appréciés par le public qui a fait une ovation à la fin de chaque. Mention spéciale à Demande à la Poussière qui nous a bluffé.



















































































































































