Review 013 : Paradise Lost – Draconian Times

L’année 1988 verra la naissance d’un des trois pionniers du Doom Death, Paradise Lost. C’est seulement après 7 ans d’attente, soit en 1995 que Draconian Times sortira. Si beaucoup de monde adule Gothic, peu connaissent vraiment la beauté de Draconian Times.

Usant d’un panel de voix (chant clair, choeurs, growl, murmures, parlé…) impressionnant, Nick Holmes et sa bande livrent ici un autre chef d’œuvre du Metal Gothique tel qu’on le connait. Les ambiances propres à Paradise Lost sont toujours présentes (merci au génie Gregor Mackintosh, que l’on retrouve dans Vallenfyre). Aucun titre ne mérite d’être oublié. Le duo Gregor Mackintosh/Aaron Eady aux guitares nous livre de parfaites harmonie, sublimées par Stephen Edmonson à la basse et Lee Morris à la batterie.

Paradise Lost - Draconian Times

Draconian Times, c’est une intro exceptionnelle sur Enchantment, mais également des titres magiques. The Last Time, Forever Failure, Shadowkings, Shades of God… Des hymnes que l’on entend parfois en live 20 ans après. A noter que le début de Forever Failure est un monologue de Charles Manson extrait du documentaire « The man who killed the 60s ».
Tantôt rapide, tantôt plus lents mais construits sur le même modèle, les titres s’enchaînent pendant ces 49 minutes sans que l’on s’en aperçoive réellement. Paradise Lost nous propulse hors du temps. A aucun moment la partie mélodique n’est mise de coté, même lors des moments les plus rapides. Quelques chansons auront également des orchestrations que nous devons une fois de plus à Gregor Mackintosh.
Même si les fans de la première heure (Lost Paradise et Gothic) seront déçus de ne trouver que peu d’éléments Death au détriment d’éléments plus mélodiques et planants, cet album restera un élément clé de la discographie de Paradise Lost. Leur retour au pur Doom Death s’est fait en 2015.
Bien qu’étant admiratif du style qu’ils ont participé à construire, Draconian Times possède un univers propre sur lequel Paradise Lost parvient à jouer à merveille. Un album à écouter absolument pour tout amateur de Metal Gothique et de Doom.

90/100

 

 

Laisser un commentaire