Ais-je réellement besoin de vous présenter Rob Zombie ? De son vrai nom Robert Bartleh Cummings, il a été chanteur de 2 groupes légendaires (White Zombie et Rob Zombie en solo), réalisateur de films d’horreur (les remakes d’Halloween 1 et 2, La Maison des 1000 morts, The Lords Of Salem…), scénariste de comics… Une légende.
Sur scène, il est entouré de John5 (ex-Marilyn Manson), Piggy D (ex-Amen, ex-Wednesday13) et Ginger Fish (ex-Marilyn Manson, ex-2wo, ex-Loser) et d’un décor inspiré des plus grands classiques de l’horreur. Rob Zombie propose une musique industrielle à souhaits, emplie de samplers et de sons lourds, avec sa voix caractéristique. Electric Warlock Acid Witch Satanic Orgy Celebration Dispenser est sorti le mois dernier, en avril 2016. Amateurs de films d’horreur, tendez l’oreille !
The Last Of The Demons Defeated est l’occasion de voir que Rob Zombie a retrouvé son ancien son. Quelque peu disparu sur le dernier album, cette introduction est parfaite pour nous confirmer que le sieur Zombie est de retour, et pour de bon. Satanic Cyanide! The Killer Rocks On! reprend la recette classique des premiers albums, puis enchaîne avec The Life and Times of a Teenage Rock God pour le refrain le plus entraînant de ce nouvel album. Teenage Rock God !
Well, Everybody’s Fucking in a U.F.O. est le premier single de l’album, et très honnêtement je ne pense pas que le choix ait été très judicieux. Beaucoup plus calme que le reste de l’album, il ne le reflète pas du tout. A Hearse Overturns with the Coffin Bursting Open laisse un peu de place au talentueux John5, pour nous faire patienter avant The Hideous Exhibitions of a Dedicated Gore Whore qui commence avec un sampler pour finir sur du Rob Zombie tout craché. C’est le titre que j’aimerais le plus voir sur scène.
Medication For The Melancholy remontera le tempo avant de passer sur In the Age of the Consecrated Vampire We All Get High pour le titre le plus lourd de l’album. Les racines des premiers opus sont évidemment présentes pour notre plus grand bonheur. Super-Doom-Hex-Gloom Part One introduira (avec des samplers venus d’on ne sait quelle planète) In The Bone Pile, qui rappellera une fois encore l’âge d’or d’il y a quinze ans.
Get Your Boots On! That’s the End of Rock and Roll donnera la part belle à la basse de Piggy D sur les parties lead de John5, pour finir avec la chanson la plus lente, mais également la meilleure de l’album à mon avis : Wurdalak. Un titre simple, mais tout en puissance brute.
La patience fut de mise, mais Rob Zombie nous aura donné ce que nous attendions depuis un petit moment déjà, du grand Zombie. Sa petite tournée européenne est prévue pour octobre 2016, mais il me tarde déjà de revoir le bonhomme à l’œuvre sur scène !
80/100