Peu avant leur concert au Stock de Mennecy, Luc Epaulard, chanteur/guitariste de Lonewolf Corp., nous accorde un peu de temps.
Co-écrite avec Grindcoeur.
Bonsoir, et merci de prendre un peu de ton temps pour nos questions ! Tout d’abord, est-ce que tu pourrais présenter Lonewolf Corp. à quelqu’un qui ne vous connaît pas ?
Luc Epaulard (chant/guitare) : Alors ça va être compliqué car il y a tellement de chose à dire, on y est jusqu’à demain matin ! Alors Lonewolf Corp a été créé en 1997,donc ça nous rajeunit pas ! A ce moment là c’était sur les bases d’un groupe que j’avais monté nettement avant qui s’appelait Holster et puis petit à petit on a fait 1 2 3 4 5 puis 7 et le 8ème album est en cours, puis derrière on a essayé de rameuter effectivement diverses compétences et donc aujourd’hui on est sur deux guitares, dont un qui chante, à savoir moi, les autres font les choeurs, un bassiste, un batteur et puis on est plutôt sur un style qui va s’apparenter Old School mais aux sons de maintenant.
Comment as-tu décidé de monter Lonewolf Corp.?
Luc : J’ai toujours fait de la musique, donc je me suis dit continuons à faire mais continuons à en faire amicalement, avoir une aventure commune et faire qu’on fasse de la bonne musique ensemble, sérieusement mais tout en s’amusant.
Tu es le seul membre fondateur d’origine, comment est ce que le groupe a sur gérer les changements de lineup?
Luc : En fait, comme je suis compositeur, auteur et acteur sur la scène, j’ai toujours gardé la cohésion de l’ensemble en allant chercher les diverses compétences à droite et à gauche et qui allait bien avec moi en terme de valeurs et de principes et ça c’est fait!
Ce soir vous faites votre retour sur scène après un moment de flottement dû au Covid, comment est-ce que vous le vivez ?
Luc : Ça fait pas si longtemps que ça car la dernière fois car la dernière était le 20 juin, en plein milieu ! On est allé faire un tour au Rinato à Louviers à côté de Rouen, et pareil il y avait une scène extérieure, un peu dans la même configuration qu’ici c’est-à-dire le bar-restaurant d’un côté puis de l’autre le concert et c’était aussi très sympa.
A ce propos, comment est-ce que le Covid-19 vous a affectés en tant que groupe ? Est-ce que ça vous a freiné ou est-ce qu’au contraire vous en avez profité pour composer ou autre ?
Luc : On se fait plus la bise quand on se voit, ce qui est une catastrophe car on s’apprécie beaucoup ! Mais sinon aucun changement, la salle de répétition est grande, en concert on se crache pas dessus. Et non cela ne nous a pas freiné sur la composition, ne serait-ce que pour le huitième album, on a entre huit et dix titres qui sont déjà composés et qui sont bientôt dans la machine.
A propos de composition, votre dernier album, Seven, date de l’an dernier. Est-ce que vous avez déjà des plans d’avenir ? Que ce soit à propos de nouvelles sorties ou de tournées, de clip vidéo…Luc : On espère bien de faire des vidéo clips dans les mois qui viennent, la question est où et comment, soit on fait dans le classique comme notre musique, soit on se trouve un entrepôt avec des lumières soit dehors mais avec l’automne ça va être moins drôle alors c’est pas décidé pour l’instant.
L’un de vos derniers gros shows date de 2019, au Mennecy Metal Fest, quel souvenir vous gardez de ce show ?Luc : C’était une grande scène donc c’est toujours sympa parce que l’on peut bouger, on s’amuse bien sur scène,on à la banane tout le temps et on essaye de faire participer le public et c’est vrai que quand la scène est trop petite c’est pas évident et un justement de bon souvenir de Mennecy c’est que l’on pouvait courir, aller à droite et à gauche et faire d’autant plus participer le public.
Quelle serait votre prochaine étape en tant que groupe qui vous ferait vous dire “on a vraiment progressé” ?
Luc : On a joué au Hellfest Off sur l’an dernier donc l’idée ça serait d’aller dans le On, moi le vrai truc c’est beaucoup beaucoup de monde, du genre un Zénith en première partie de quelqu’un, ou au Hellfest ou un Wacken.
Quel sont vos meilleurs et vos pires souvenirs de scène ?
Luc : Alors c’est pas forcément tremplins dans les années 80 : le tremplin Yamaha au pub du Châtelet et la scène il y avait vraiment deux tables en guise de scène et les meilleurs sont vraiments tous nos concerts!
Comment est-ce que vous avez découvert le Metal ? Avec quel titre ? Comment vous est venu l’idée de jouer d’un instrument et de créer ou rejoindre un groupe ?
Luc : J’ai commencé par l’idée que mon père voulait absolument que je fasse des choses dans le classique, j’ai tendance à être un petit peu rebelle, donc si on me dit, comme ça, je fais forcément aller là et si on me le dit avec autorité ça sera encore plus par là, il a commencé à me faire faire du chant classique, puis après il a essayé de me faire prendre des cours de guitare classique, donc forcément…. c’est parti vers le Metal. Mon père était guitariste, chanteur, chef d’orchestre, il faisait plein de trucs, et donc tout petit je l’ai suivi, puis après je me suis dis que c’était pasidiot car la musique est quand même une richesse, mais plutôt vers des trucs qui me passionnent et donc ça a été la sortie de l’album Highway To Hell, ensuite c’était le premier ou deuxième de Saxon.
Luc Epaulard avec Lonewolf Corp. au Stock de Mennecy
Est-ce que vous avez un petit mot sur la scène Heavy française ? Est-ce que vous avez quelques groupes que vous souhaiteriez mettre en lumière ?
Luc : Je trouve que ça part un peu dans tous les sens, mais c’est bien c’est qu’il y a une richesse par rapport à ça, mais ça n’a pas changé depuis 45 ans, c’est-à-dire qu’il y a toujours des supers groupes, y’en a qui sont moins bons, et malheureusement on fait toujours la promotion de la variété mais y’a pas de tribune pour promouvoir ces musiques et c’est très dommage.
Quels sont les trois groupes avec lesquels vous souhaitez partir en tournée ?
Luc : Lonewolf Corp. déjà je suis content! Ensuite dans le désordre je dirais U.D.O, Hammerfall et Whitesnake pourquoi pas!
Si vous deviez comparer la musique de Lonewolf Corp. à un plat, lequel vous choisiriez ?
Luc : Le barbecue! avec plein de truc à manger, chacun amène son plat!
Dernière question, est-ce que vous avez des petits conseils à donner à des groupes qui essaient de se lancer ?
Luc : De pas faire ce qu’on a fait ! On a vieillit, il faut pas vieillir! Il y a des voies royales pour que ça soit une carrière et il faut prendre ces voies.
Je vous laisse les mots de la fin !
Luc : C’était super sympa ! Belle première interview !