Review 381 : Hinayana – Death of the Cosmic

Si comme moi vous ne connaissiez pas Hinayana, prenez le temps d’apprécier cette découverte.

Créé en 2014 aux Etats-Unis par Casey Hurd (guitare/chant) en tant que projet solo, le musicien sort une démo la même année puis recrute Daniel Vieira (batterie) et Erik Shtaygrud (guitare) en 2016, Michael Anstice (claviers) en 2018 et Matt Bius (basse) en 2019. Après un album plutôt bien reçu par la critique, c’est Death of the Cosmic, le nouvel EP du groupe, qui sort.

On démarre avec la douce et mélancolique introduction de Death of the Cosmic. Les riffs lourds ne tardent pas à intervenir, tout en restant dans un registre mélodieux, et c’est lorsque la voix rejoint le mélange que l’on prend conscience de la puissance du groupe. Les claviers assurent une base plus aérienne, tout comme sur la pesante Cold Conception. On trouve également quelques parties au morin khuur jouées par Nature Ganganbaigal (RIP 2019, Tengger Cavalry, Hell Savior), offrant ce saisissant côté dépaysant. La base de l’instrumentale reste inchangée, piochant dans des riffs imposants, des leads épiques et cette froideur entrainante.
Courte pause avec Yet Here I Wait Forever, un titre instrumental avec une base de claviers planants sur lesquels une douce mélodie vient se poser, puis on reprend avec In Sacred Delusion. Outre cet univers déjà riche et prenant, le groupe fait appel à la voix de Toni Toivonen (2nd Suicide, Hanging Garden) pour qu’il joigne ses hurlements à ceux de Casey sur une instrumentale puissante et des claviers entêtants. Pitch Black Noise, le dernier titre, nous offre de quoi remuer la tête en rythme avec des riffs puissants tout en étant captivés par les leads et les claviers majestueux, avant de s’éteindre.

Je ne connaissais Hinayana que de nom, et j’ai été surpris. Death of the Cosmic est un véritable voyage mental grâce à des riffs puissants mais glaciaux, une ambiance pesante mais réconfortante, et surtout un mélancolie entêtante.

90/100

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